Le ministère de l'Agriculture a annoncé le 15 septembre la levée du dispositif qui bloquait la production de palmipèdes dans le sud-ouest afin de stopper l'influenza aviaire. Stéphane Le Foll s'est félicité de la réussite d'une opération qui permet de conserver le statut de zones indemnes. Le redémarrage est toutefois soumis à de nombreuses mesures de précautions. Le syndicat Coordination Rurale affiche un certain scepticisme comme l'indique ce communiqué:
"La Coordination Rurale se réjouit de la levée de la zone de restriction mise en place suite à l’identification de plusieurs cas de grippe aviaire, dans le Sud-Ouest l’hiver dernier. Pour autant, les éleveurs resteront profondément marqués par cet épisode et les conséquences économiques ne font que commencer.
"LES ÉLEVEURS PÉNALISÉS À LONG TERME
La levée de la zone réglementée ne signifie en rien la fin des problèmes pour les producteurs de palmipèdes. Dans un délai de deux ans, ils vont devoir investir massivement pour respecter les nouvelles normes de bio-sécurité. Le passage en bande unique coûtera très cher.
La CR demande un délai supplémentaire de 3 ans et propose que ces 5 ans soient une période probatoire pour éviter de mettre notre compétitivité en péril, à travers des normes plus structurantes que sécurisantes.
A vouloir laver plus blanc que blanc, la filière perd de nombreux marchés au profit d’une production étrangère moins réglementée. Comme l’indique Sylvie Girard, présidente de la CR Nouvelle Aquitaine « En voulant faire de l'ultra-sécurité, de l'ultra-performance, on met en péril la reconquête des marchés. Retrouver un statut indemne pour la France nécessite-t-il vraiment le passage en bande unique ? L’essentiel ne réside-t-il pas simplement dans le respect des bonnes pratiques de nettoyage et de désinfection ? ».
"La Coordination Rurale se réjouit de la levée de la zone de restriction mise en place suite à l’identification de plusieurs cas de grippe aviaire, dans le Sud-Ouest l’hiver dernier. Pour autant, les éleveurs resteront profondément marqués par cet épisode et les conséquences économiques ne font que commencer.
"LES ÉLEVEURS PÉNALISÉS À LONG TERME
La levée de la zone réglementée ne signifie en rien la fin des problèmes pour les producteurs de palmipèdes. Dans un délai de deux ans, ils vont devoir investir massivement pour respecter les nouvelles normes de bio-sécurité. Le passage en bande unique coûtera très cher.
La CR demande un délai supplémentaire de 3 ans et propose que ces 5 ans soient une période probatoire pour éviter de mettre notre compétitivité en péril, à travers des normes plus structurantes que sécurisantes.
A vouloir laver plus blanc que blanc, la filière perd de nombreux marchés au profit d’une production étrangère moins réglementée. Comme l’indique Sylvie Girard, présidente de la CR Nouvelle Aquitaine « En voulant faire de l'ultra-sécurité, de l'ultra-performance, on met en péril la reconquête des marchés. Retrouver un statut indemne pour la France nécessite-t-il vraiment le passage en bande unique ? L’essentiel ne réside-t-il pas simplement dans le respect des bonnes pratiques de nettoyage et de désinfection ? ».