Communication au Club de la presse de Bordeaux (Ph Paysud)
Les régions, et en particulier l'Aquitaine, considèrent comme un acquis important la possibilité qui leur est désormais accordée, de gérer, ou de partager, une bonne partie des fonds européens. Reste à voir cependant si on ne se dirige pas vers un millefeuille des niveaux d'aides, et par là, des distorsions de concurrence franco-françaises pour ne pas parler des autres...Mais, passons, cela n'était pas à l'ordre du jour du débat -ou plutôt de la présentation, car de débat il y en a guère eu- qui se déroulait au Club de la Presse de Bordeaux. L'administration régionale en charge de ces dossiers-qui succède à celle de l'Etat- était venue en force pour plaider la cause aquitano-européenne, et mettre l'accent sur les soutiens présents et à venir émanant de l'Europe. Une Europe pour laquelle on veut cacher un visage de grand méchant loup.
L'Europe, c'est en effet elle qui distribue des moyens financiers conséquents. La période précédente pilotée par l'administration d'Etat a permis de recevoir, entre 2007 et 2013, 754 millions d'euros en faveur 23 660 projets.
Concernant la période 2014-2020, l'Aquitaine, en soumettant ses dossiers instruits à la Commission européenne, pourra puiser dans les fonds du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional), FSE (Fonds Social Européen), du FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural).
L'Europe, c'est en effet elle qui distribue des moyens financiers conséquents. La période précédente pilotée par l'administration d'Etat a permis de recevoir, entre 2007 et 2013, 754 millions d'euros en faveur 23 660 projets.
Concernant la période 2014-2020, l'Aquitaine, en soumettant ses dossiers instruits à la Commission européenne, pourra puiser dans les fonds du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional), FSE (Fonds Social Européen), du FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural).
Un milliard d'euros pour l'Aquitaine
L' Aquitaine dispose ainsi d'un pactole de plus d'un milliard d'euros, ce qui est légèrement mieux que les moyens de la programmation précédente. II ne faut pas oublier cependant que le budget de l'Europe pour 2014-2020 est légèrement inférieur au précédent (-35 milliards) et que l'agriculture et l'agroalimentaire paraissent perdants en Aquitaine. Dernièrement la chambre d'agriculture de la Gironde constatait par la voix de son président Bernard Artigue " sur l'enveloppe FEADER du cadre régional alloué à l'agriculture et à l'agroalimentaire, avec 196 M€, nous sommes en recul de plus de 20% par rapport à la période précédente, avec 22 millions d'euros en moins". L'agroalimentaire est pourtant le second employeur d'Aquitaine après les services.
Mais les priorités de la région semblent aller ailleurs: encouragement de la recherche et de l'innovation, insertion professionnelle, nouvelles techniques de l'information et de la communication, recours aux énergies renouvelables, meilleur efficacité énergétique, intervention dans les zones urbaines en difficultés. Sur le plan agricole on prend toute de même en compte la compétitivité, la transmission de l'exploitation, l'installation, et la volonté de "marier la performance économique et environnementale". Les programmes 2014 découlant de trois Fonds ont déjà été transmis à Bruxelles.
A un mois des élections, tout ceci ressemble fort à une volonté de contrer l'euroscepticisme ambiant. On y met les moyens, audiovisuel à l'appui. La mise en place d'un "webdocumentaire" formé de 18 films vidéos mettant en valeur les projets aidés par l'Europe est annoncée pour le 9 mai. Installation également d'un "village européen" les 9 et 10 mai, sur les quais à Bordeaux, avec un débat réunissant des candidats (du très grand sud-ouest) au Parlement européen.Tous?
G.G.
Mais les priorités de la région semblent aller ailleurs: encouragement de la recherche et de l'innovation, insertion professionnelle, nouvelles techniques de l'information et de la communication, recours aux énergies renouvelables, meilleur efficacité énergétique, intervention dans les zones urbaines en difficultés. Sur le plan agricole on prend toute de même en compte la compétitivité, la transmission de l'exploitation, l'installation, et la volonté de "marier la performance économique et environnementale". Les programmes 2014 découlant de trois Fonds ont déjà été transmis à Bruxelles.
A un mois des élections, tout ceci ressemble fort à une volonté de contrer l'euroscepticisme ambiant. On y met les moyens, audiovisuel à l'appui. La mise en place d'un "webdocumentaire" formé de 18 films vidéos mettant en valeur les projets aidés par l'Europe est annoncée pour le 9 mai. Installation également d'un "village européen" les 9 et 10 mai, sur les quais à Bordeaux, avec un débat réunissant des candidats (du très grand sud-ouest) au Parlement européen.Tous?
G.G.