Les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine communiquent:
Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, réagissent aux préconisations du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures, remis le 1er février 2018 à Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports.
"Ils se félicitent de la position du Conseil, qui confirme tout l'intérêt d'une liaison à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, respectivement quatrième et troisième métropoles nationales (hors Paris), et qui en soutient « la réalisation la plus rapide ».
Ils saluent également la reconnaissance de l'urgence des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) et au sud de Bordeaux (AFSB), préconisés dans la période 2018-2022, qui constituent un préalable indispensable à la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) et une première réponse aux problématiques de saturation des deux métropoles.
Néanmoins, le découpage proposé dans le scénario 2 de la réalisation de la ligne nouvelle (Toulouse-Agen en 2028-2032 et Bordeaux-Agen en 2033-2037) n'apparaît pas pertinent : générateur de surcoûts, il diffère l'impact des gains de temps essentiels pour un report modal massif de l'aérien vers le rail.
La réalisation de cette LGV doit s'inscrire dans le scénario 3, le plus volontariste, du rapport dans la période 2023-2027.
Les présidents des deux Régions rappellent qu'ils ont fait des propositions concrètes et crédibles pour financer le projet, au moyen d'un bouquet de nouvelles ressources fiscales (redistribution de la TICPE régionale, redevance d'infrastructures routières pour coûts externes et redevances sur les bureaux, programme d'investissement d'avenir...) permettant de financer près de 70% du besoin de subventions publiques des projets pour lesquels sont également attendus des abondements européens.
Ils demandent que ces propositions soient étudiées avec la plus grande attention dans les semaines qui viennent, dans le cadre du dialogue avec la ministre chargée des transports pour la préparation de la loi d'orientations sur les mobilités.
Les présidents des Régions Nouvelles-Aquitaine et Occitanie regrettent également le manque d'ambition du COI sur la réalisation des LGV Montpellier-Béziers-Perpignan et Sud-Gironde-Dax, dont les travaux doivent être programmés dans les mêmes échéances, avec la mobilisation d'outils de financement ambitieux.
Alors que le Conseil appelle à « un aménagement du territoire équilibré » et au « renforcement du positionnement européen de l'économie française », ils requièrent du gouvernement des choix politiques qui répondent aux besoins des habitants du grand sud-ouest de la France, dont l'immense majorité s'est prononcée en faveur de ces projets
Les présidents des Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie et les présidents des Métropoles de Bordeaux et de Toulouse seront reçus par Edouard Philippe, Premier Ministre, ce vendredi 9 février à Paris."
Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, réagissent aux préconisations du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures, remis le 1er février 2018 à Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports.
"Ils se félicitent de la position du Conseil, qui confirme tout l'intérêt d'une liaison à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, respectivement quatrième et troisième métropoles nationales (hors Paris), et qui en soutient « la réalisation la plus rapide ».
Ils saluent également la reconnaissance de l'urgence des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) et au sud de Bordeaux (AFSB), préconisés dans la période 2018-2022, qui constituent un préalable indispensable à la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) et une première réponse aux problématiques de saturation des deux métropoles.
Néanmoins, le découpage proposé dans le scénario 2 de la réalisation de la ligne nouvelle (Toulouse-Agen en 2028-2032 et Bordeaux-Agen en 2033-2037) n'apparaît pas pertinent : générateur de surcoûts, il diffère l'impact des gains de temps essentiels pour un report modal massif de l'aérien vers le rail.
La réalisation de cette LGV doit s'inscrire dans le scénario 3, le plus volontariste, du rapport dans la période 2023-2027.
Les présidents des deux Régions rappellent qu'ils ont fait des propositions concrètes et crédibles pour financer le projet, au moyen d'un bouquet de nouvelles ressources fiscales (redistribution de la TICPE régionale, redevance d'infrastructures routières pour coûts externes et redevances sur les bureaux, programme d'investissement d'avenir...) permettant de financer près de 70% du besoin de subventions publiques des projets pour lesquels sont également attendus des abondements européens.
Ils demandent que ces propositions soient étudiées avec la plus grande attention dans les semaines qui viennent, dans le cadre du dialogue avec la ministre chargée des transports pour la préparation de la loi d'orientations sur les mobilités.
Les présidents des Régions Nouvelles-Aquitaine et Occitanie regrettent également le manque d'ambition du COI sur la réalisation des LGV Montpellier-Béziers-Perpignan et Sud-Gironde-Dax, dont les travaux doivent être programmés dans les mêmes échéances, avec la mobilisation d'outils de financement ambitieux.
Alors que le Conseil appelle à « un aménagement du territoire équilibré » et au « renforcement du positionnement européen de l'économie française », ils requièrent du gouvernement des choix politiques qui répondent aux besoins des habitants du grand sud-ouest de la France, dont l'immense majorité s'est prononcée en faveur de ces projets
Les présidents des Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie et les présidents des Métropoles de Bordeaux et de Toulouse seront reçus par Edouard Philippe, Premier Ministre, ce vendredi 9 février à Paris."