Ph préfecture des Landes
Le ministère de l'Agriculture fait le point sur l'épizootie d'influenza aviaire dans les Landes et dans le sud-ouest. De son côté le CIFOG reste quelque peu sur sa faim. Voici un extrait du communiqué officiel:
"Face à l’évolution préoccupante ces derniers jours de l’épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans le département des Landes, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie a décidé de renforcer le dispositif de lutte contre la maladie.
À ce jour, on dénombre 119 foyers d’infection dans les Landes, concentrés dans la Chalosse, territoire à forte densité d’élevages de canards gras. Des foyers à ce stade plus isolés ont également été identifiés dans les départements voisins des Hautes-Pyrénées (2 cas), des Pyrénées atlantiques (2 cas) et du Gers (1 cas). Compte tenu de l’extrême contagiosité du virus, il est nécessaire de diminuer fortement la densité de volailles dans les territoires les plus peuplés. À cette fin, il convient d’amplifier les abattages préventifs en vigueur depuis le 24 décembre qui ont déjà permis d’éliminer plus de 350 000 canards.
Sur la base d’un avis rendu ce jour par l’ANSES, les mesures supplémentaires suivantes sont prises :
-Les abattages préventifs pratiqués aujourd’hui sur un rayon de 3 km autour des foyers le seront sur 5 km. Ils concerneront dans le 1er kilomètre tous les oiseaux d’élevage et de basse-cour, et pour les 4 km suivants l’ensemble des palmipèdes et les autres volailles quand elles ne sont pas claustrées ;
Les capacités d’abattage vont être significativement augmentées grâce à la mobilisation du prestataire mandaté par l’État, à celle des vétérinaires sanitaires ainsi qu’à la réquisition d’abattoirs supplémentaires ;
-La zone de surveillance de 10 km autour des foyers pourra être étendue jusqu’à 20 km, avec interdiction de sortie et d’entrée de volailles (y compris pour repeupler un élevage qui a terminé son cycle de production). Ces restrictions seront réévaluées d’ici la fin du mois de janvier, à l’aune du bilan épidémiologique.
-Le ministre Julien Denormandie présent dans les Landes (ce vendredi) aux côtés des éleveurs pour témoigner de la solidarité de l’État dans l’épreuve qu’ils traversent à nouveau, après avoir subi deux crises IAHP entre 2015 et 2017. Un dispositif d’acompte pour compenser la valeur des animaux abattus est d’ores et déjà en place ; les premiers versements seront réalisés dans les prochains jours.
Par ailleurs, la situation semble stabilisée dans les autres départements touchés par le virus depuis son introduction en France à la mi-novembre, puisqu’aucun nouveau cas, ni domestique ni sauvage, n’a été enregistré depuis 15 jours".
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"Face à l’évolution préoccupante ces derniers jours de l’épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans le département des Landes, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie a décidé de renforcer le dispositif de lutte contre la maladie.
À ce jour, on dénombre 119 foyers d’infection dans les Landes, concentrés dans la Chalosse, territoire à forte densité d’élevages de canards gras. Des foyers à ce stade plus isolés ont également été identifiés dans les départements voisins des Hautes-Pyrénées (2 cas), des Pyrénées atlantiques (2 cas) et du Gers (1 cas). Compte tenu de l’extrême contagiosité du virus, il est nécessaire de diminuer fortement la densité de volailles dans les territoires les plus peuplés. À cette fin, il convient d’amplifier les abattages préventifs en vigueur depuis le 24 décembre qui ont déjà permis d’éliminer plus de 350 000 canards.
Sur la base d’un avis rendu ce jour par l’ANSES, les mesures supplémentaires suivantes sont prises :
-Les abattages préventifs pratiqués aujourd’hui sur un rayon de 3 km autour des foyers le seront sur 5 km. Ils concerneront dans le 1er kilomètre tous les oiseaux d’élevage et de basse-cour, et pour les 4 km suivants l’ensemble des palmipèdes et les autres volailles quand elles ne sont pas claustrées ;
Les capacités d’abattage vont être significativement augmentées grâce à la mobilisation du prestataire mandaté par l’État, à celle des vétérinaires sanitaires ainsi qu’à la réquisition d’abattoirs supplémentaires ;
-La zone de surveillance de 10 km autour des foyers pourra être étendue jusqu’à 20 km, avec interdiction de sortie et d’entrée de volailles (y compris pour repeupler un élevage qui a terminé son cycle de production). Ces restrictions seront réévaluées d’ici la fin du mois de janvier, à l’aune du bilan épidémiologique.
-Le ministre Julien Denormandie présent dans les Landes (ce vendredi) aux côtés des éleveurs pour témoigner de la solidarité de l’État dans l’épreuve qu’ils traversent à nouveau, après avoir subi deux crises IAHP entre 2015 et 2017. Un dispositif d’acompte pour compenser la valeur des animaux abattus est d’ores et déjà en place ; les premiers versements seront réalisés dans les prochains jours.
Par ailleurs, la situation semble stabilisée dans les autres départements touchés par le virus depuis son introduction en France à la mi-novembre, puisqu’aucun nouveau cas, ni domestique ni sauvage, n’a été enregistré depuis 15 jours".
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Le CIFOG:"évaluer rapidement"
Le CIFOG commente de son côté:
"L'évolution de la stratégie d'abattages préventifs passant d'un rayon de 3 à 5 km autour des foyers détectés va dans le bon sens afin d'essayer d'enrayer la propagation très rapide du virus dans les zones de production. Cependant, le CIFOG précise qu'il sera indispensable de faire très rapidement le point dans les prochains jours afin d'évaluer si cet élargissement à 5 Km est suffisant ou s'il faudra aller plus loin.
Tous, les professionnels (producteurs, équipes de ramassage, transporteurs, techniciens des organisations de production, salariés des abattoirs, organisations professionnelles, Chambres d'Agriculture, Interprofession, entreprises de transformation,...) sont totalement mobilisés auprès des services vétérinaires de l'État depuis la détection du premier cas. Ils rappellent que la lutte contre ce virus est un « sprint » et la rapidité de réaction est un le facteur majeur pour aller plus vite que la propagation du virus. C'est pourquoi ils réitèrent leur appel au renforcement des moyens humains des services de l'État sur le terrain afin d'accélérer la mise en place des mesures de gestion de ces foyers.
Enfin, si les professionnels accueillent avec soulagement les annonces d'indemnisations des éleveurs, foyers ou victimes d'abattages préventifs, ils demandent que ces indemnisations prennent également en compte les pertes liées à la non-production du fait de l'instauration de vides sanitaires plus longs dans les élevages. Ces indemnisations doivent aussi couvrir les pertes des couvoirs liées aux décisions administratives ainsi que les conséquences économiques pour les entreprises de transformation privées de matière première suite à la mise à l'arrêt des élevages".
"L'évolution de la stratégie d'abattages préventifs passant d'un rayon de 3 à 5 km autour des foyers détectés va dans le bon sens afin d'essayer d'enrayer la propagation très rapide du virus dans les zones de production. Cependant, le CIFOG précise qu'il sera indispensable de faire très rapidement le point dans les prochains jours afin d'évaluer si cet élargissement à 5 Km est suffisant ou s'il faudra aller plus loin.
Tous, les professionnels (producteurs, équipes de ramassage, transporteurs, techniciens des organisations de production, salariés des abattoirs, organisations professionnelles, Chambres d'Agriculture, Interprofession, entreprises de transformation,...) sont totalement mobilisés auprès des services vétérinaires de l'État depuis la détection du premier cas. Ils rappellent que la lutte contre ce virus est un « sprint » et la rapidité de réaction est un le facteur majeur pour aller plus vite que la propagation du virus. C'est pourquoi ils réitèrent leur appel au renforcement des moyens humains des services de l'État sur le terrain afin d'accélérer la mise en place des mesures de gestion de ces foyers.
Enfin, si les professionnels accueillent avec soulagement les annonces d'indemnisations des éleveurs, foyers ou victimes d'abattages préventifs, ils demandent que ces indemnisations prennent également en compte les pertes liées à la non-production du fait de l'instauration de vides sanitaires plus longs dans les élevages. Ces indemnisations doivent aussi couvrir les pertes des couvoirs liées aux décisions administratives ainsi que les conséquences économiques pour les entreprises de transformation privées de matière première suite à la mise à l'arrêt des élevages".