Les laboratoires de l'industrie pharmaceutique sont à la recherche d'un second souffle, et la libéralisation de l'usage du médicament leur paraît une piste susceptible d'apporter un renouveau. Cette piste c'est "la médication familiale", ou si vous préférez, l'auto-médication. Une évolution dans cette direction aurait, selon eux, le mérite d'un impact dynamisant sur une activité qui -de leur propre aveu-est en panne d'innovation thérapeutique et de molécules, sans être nécessairement mal vue du médecin généraliste. Celui-ci, remarque Luc Grislain, directeur du Laboratoire de Technologie Industrielle (UFR des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Bordeaux) "serait libéré des tâches de bobologie, et pourrait mieux se consacrer aux maladies plus lourdes ". Ce serait aussi, à ses yeux, un élément de réponse au problème de la médecine en milieu rural.
C'est ce genre de questions à la charnière entre les besoins de l'industrie pharmaceutique et des préoccupations du grand public qui ont été examinées au cours du 6e Forum national du GIPSO (Groupement des Industries Pharmaceutiques et de Santé du Sud-Ouest) qui se déroulait à Talence.Thème: "Médication Familiale:levier de croissance et enjeu de santé publique". Introduit par la présidente du GIPSO Alexandrine Roubière (vidéo), le forum a vu la participation d'intervenants particulièrement qualifiés tels que Luc Grislain (vidéo), Philipe Tcheng (LEEM), Daphné Lecomte Somaggio (Association Française pour l'Industrie Pharmaceutique de l'Automédication responsable), Béatrice Loulière (ARS Aquitaine), Thierry Barthelme (UTIP), etc. Un intéressant échange s'est également déroulé au cours d'une table ronde qui réunissait autour de l'animateur Claude Cudennec, Jean-Claude Bacos, directeur général de BMS-UPSA, Gérard Deguin (Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens d'Aquitaine), Laurent Renaudie (Sanofi), Léopold Berhier (Substipharm).
Le médecin généraliste peut-il être dépossédé d'une activité? Risques pour le "patient"? Pas vers la modernité, ou régression? Réponses dans notre vidéo.
C'est ce genre de questions à la charnière entre les besoins de l'industrie pharmaceutique et des préoccupations du grand public qui ont été examinées au cours du 6e Forum national du GIPSO (Groupement des Industries Pharmaceutiques et de Santé du Sud-Ouest) qui se déroulait à Talence.Thème: "Médication Familiale:levier de croissance et enjeu de santé publique". Introduit par la présidente du GIPSO Alexandrine Roubière (vidéo), le forum a vu la participation d'intervenants particulièrement qualifiés tels que Luc Grislain (vidéo), Philipe Tcheng (LEEM), Daphné Lecomte Somaggio (Association Française pour l'Industrie Pharmaceutique de l'Automédication responsable), Béatrice Loulière (ARS Aquitaine), Thierry Barthelme (UTIP), etc. Un intéressant échange s'est également déroulé au cours d'une table ronde qui réunissait autour de l'animateur Claude Cudennec, Jean-Claude Bacos, directeur général de BMS-UPSA, Gérard Deguin (Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens d'Aquitaine), Laurent Renaudie (Sanofi), Léopold Berhier (Substipharm).
Le médecin généraliste peut-il être dépossédé d'une activité? Risques pour le "patient"? Pas vers la modernité, ou régression? Réponses dans notre vidéo.