Les élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Nouvelle-Aquitaine réunis l’occasion de l’assemblée générale ordinaire ont adopté la motion qui suit afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics et au premier chef, de l’État sur la catastrophe économique qui s’annonce du fait de l’envolée du prix du gaz et de l’électricité et dans ce cadre, sur la situation extrêmement préoccupante des entreprises artisanales.
Cette situation s’inscrit dans un contexte particulièrement difficile pour les entreprises qui ont dû déjà faire face à de nombreuses difficultés. Les effets de l’inflation sur le coût des matériaux, des matières premières, du carburant, son impact sur les salaires réduisent, voire assèchent aujourd’hui les trésoreries des entreprises.
Celles-ci vont donc devoir affronter un obstacle supplémentaire qui risque d’entrainer de nombreuses défaillances.
Ainsi selon l’INSEE, entre le deuxième trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2022, le prix moyen du baril de Brent est passé de 69 euros à 112 euros (soit +63%), avec un pic à 123 euros au mois de juin 2022, et le prix du gaz est passé de 25 euros/MWh à 97 euros /MWh (+290%, avec un pic à 130 euros en mars 2022).
Ces évolutions impactent durement le prix de l’électricité alors que la France, pour faire face à ses besoins en attendant la remise en services de nombreuses tranches de ses centrales nucléaires, s’alimente auprès des paysvoisins qui produisent une électricité utilisant massivement les énergies fossiles (gaz, charbon) à des coûts démesurés.
Cette situation, résultat d’éléments conjoncturels (reprise post-covid, crise ukrainienne…), des mécanismes européens de fixation des prix de l’énergie mais aussi des flottements dans notre stratégie énergétique nationale, a pour conséquence de faire exploser les prix de du gaz et de l’électricité pour les entreprises.
Les mécanismes de soutien en place et notamment l’amortisseur tarifaire prévu pour 2023 ne permettront pas d’apporter un soutien suffisant à de nombreuses entreprises artisanales fortement consommatrices d’énergie qui seront purement et simplement incapables de payer le reste à charge des factures.
C’est pourquoi les élus de la CMAR Nouvelle-Aquitaine appellent solennellement le gouvernement à ouvrir sans attendre le bouclier tarifaire aux entreprises de moins de 20 salariés, quel que soit leur niveau de consommation d’énergie et d’accompagner les entreprises artisanales par des mesures concrètes.
L’artisanat intègre désormais dans son modèle économique et depuis de nombreuses années le sujet du développement durable et de la sobriété énergétique. Le réseau des chambres de métiers a proposé et propose encore de nombreux dispositifs d’accompagnement à la transition écologique pour les entreprises artisanales.
Notre réseau a donc vocation à informer les entreprises artisanales sur les dispositifs existants et à les accompagner dans l’accès aux mesures d’aides qui leur sont destinées. Nous demandons que les modalités d’accès à ces aides soient les plus simples et les plus facilitantes possibles.
Gérard Gomez, président de la CMA Nouvelle-Aquitaine
Cette situation s’inscrit dans un contexte particulièrement difficile pour les entreprises qui ont dû déjà faire face à de nombreuses difficultés. Les effets de l’inflation sur le coût des matériaux, des matières premières, du carburant, son impact sur les salaires réduisent, voire assèchent aujourd’hui les trésoreries des entreprises.
Celles-ci vont donc devoir affronter un obstacle supplémentaire qui risque d’entrainer de nombreuses défaillances.
Ainsi selon l’INSEE, entre le deuxième trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2022, le prix moyen du baril de Brent est passé de 69 euros à 112 euros (soit +63%), avec un pic à 123 euros au mois de juin 2022, et le prix du gaz est passé de 25 euros/MWh à 97 euros /MWh (+290%, avec un pic à 130 euros en mars 2022).
Ces évolutions impactent durement le prix de l’électricité alors que la France, pour faire face à ses besoins en attendant la remise en services de nombreuses tranches de ses centrales nucléaires, s’alimente auprès des paysvoisins qui produisent une électricité utilisant massivement les énergies fossiles (gaz, charbon) à des coûts démesurés.
Cette situation, résultat d’éléments conjoncturels (reprise post-covid, crise ukrainienne…), des mécanismes européens de fixation des prix de l’énergie mais aussi des flottements dans notre stratégie énergétique nationale, a pour conséquence de faire exploser les prix de du gaz et de l’électricité pour les entreprises.
Les mécanismes de soutien en place et notamment l’amortisseur tarifaire prévu pour 2023 ne permettront pas d’apporter un soutien suffisant à de nombreuses entreprises artisanales fortement consommatrices d’énergie qui seront purement et simplement incapables de payer le reste à charge des factures.
C’est pourquoi les élus de la CMAR Nouvelle-Aquitaine appellent solennellement le gouvernement à ouvrir sans attendre le bouclier tarifaire aux entreprises de moins de 20 salariés, quel que soit leur niveau de consommation d’énergie et d’accompagner les entreprises artisanales par des mesures concrètes.
L’artisanat intègre désormais dans son modèle économique et depuis de nombreuses années le sujet du développement durable et de la sobriété énergétique. Le réseau des chambres de métiers a proposé et propose encore de nombreux dispositifs d’accompagnement à la transition écologique pour les entreprises artisanales.
Notre réseau a donc vocation à informer les entreprises artisanales sur les dispositifs existants et à les accompagner dans l’accès aux mesures d’aides qui leur sont destinées. Nous demandons que les modalités d’accès à ces aides soient les plus simples et les plus facilitantes possibles.
Gérard Gomez, président de la CMA Nouvelle-Aquitaine