La salle Equinoxe de Châteauroux -Ph année Liszt
On peut dire que la Musique est religieuse par essence, et comme l’âme humaine « naturellement chrétienne ». Et puisqu’elle s’unit à la parole, quel plus légitime emploi de ses énergies que de chanter l’homme à Dieu, et de servir ainsi de point de ralliement entre les deux mondes, – le fini et l’infini ? ». Ces paroles de Franz Liszt- dont on fêtera à Paris, en Europe et dans le monde le 22 octobre le bicentenaire de la naissance- en disent long sur le pianiste et compositeur, ainsi que sur l'oeuvre dans laquelle il a voulu exprimer tout son art et toute sa foi, le Christus. L'oratorio, rarement interprété-surtout en raison des gros moyens qu'il demande- sera pourtant l'évènement de l'année Liszt qui va vivre sa seconde partie avec la sortie de nombreux enregistrements, mais aussi avec le lever de rideau sur les Lisztomanias de Châteauroux mises en scène par Jean-Yves Clément qui est aussi le commissaire officiel à l'année Liszt en France. Les Lisztomanias de Châteauroux et l’Année Liszt s’associent au projet hongrois du « World Liszt Day » consistant à donner Christus simultanément dans une quinzaine de villes à travers le monde (Budapest, Vienne, Prague, Bayreuth, Istanbul, Séoul...). Donc, le 22 octobre à 20h, jour du 200e anniversaire de la naissance de Franz Liszt, sera donné en la Cathédrale Saint-Louis des Invalides, à Paris son oratorio Christus, sans doute son plus haut chef-d’œuvre et l’un des sommets de toute la musique religieuse. Christus sera interprété à Paris par le Chœur et l’Orchestre de la Radio hongroise dirigé par Zoltán Peskó et retransmis en direct sur France Musique et les radios européennes.
Selon les mots de Liszt lui-même "c'est l'œuvre par laquelle je vous parlerai de ma foi et de mon amour, et si les forces ne me manquent, il y aura du grand et du beau ». Il commentait encore, en 1865 « Christus peut attendre…ma mort peut-être ; il n’a pas à courir les marchés et mendier de vulgaires applaudissements » (l’œuvre ne sera dirigée dans son ensemble qu’en 1873 et Liszt disparaitra en 1886).
En 2011 l'interprétation de l'oratorio mobilise Csaba Somos, chef de choeur; Gabriella Fodor, soprano; Lúcia Megyesi Schwartz, mezzo-soprano ;Szabolcs Brickner, tenor; Róbert Rezsnyák, baryton; Krisztián Cser, bass.Choeur et Orchestre Symphonique de la radio hongroise.
Les Lisztomanias se poursuivront du 23 au 29 octobre salle Equinoxe, à Châteauroux, avec la participation de pianistes célèbres tels que Giovanni Bellucci et Pascal Amoyel avec Francis Huster récitant.
Détail du programme ICI ainsi que par l'Agenda PAYSUD
Selon les mots de Liszt lui-même "c'est l'œuvre par laquelle je vous parlerai de ma foi et de mon amour, et si les forces ne me manquent, il y aura du grand et du beau ». Il commentait encore, en 1865 « Christus peut attendre…ma mort peut-être ; il n’a pas à courir les marchés et mendier de vulgaires applaudissements » (l’œuvre ne sera dirigée dans son ensemble qu’en 1873 et Liszt disparaitra en 1886).
En 2011 l'interprétation de l'oratorio mobilise Csaba Somos, chef de choeur; Gabriella Fodor, soprano; Lúcia Megyesi Schwartz, mezzo-soprano ;Szabolcs Brickner, tenor; Róbert Rezsnyák, baryton; Krisztián Cser, bass.Choeur et Orchestre Symphonique de la radio hongroise.
Les Lisztomanias se poursuivront du 23 au 29 octobre salle Equinoxe, à Châteauroux, avec la participation de pianistes célèbres tels que Giovanni Bellucci et Pascal Amoyel avec Francis Huster récitant.
Détail du programme ICI ainsi que par l'Agenda PAYSUD
Une interprétation du Christus de Liszt
Le Tu es Petrus de Christus par Monterverdi-Chor