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Gironde:quand les aides PAC se font attendre
La FDSEA de la Gironde communique:
"La FDSEA de la Gironde n’a de cesse de dénoncer, depuis 2015, la complexité kafkaïenne de la gestion des aides de la PAC par la France (télédéclaration et processus d’instruction des dossiers, notamment) et les retards consécutifs récurrents de versements des aides aux exploitants agricoles.
Près de quatre ans se sont écoulés et, alors que les progrès continus en matière informatique devraient amener de réelles améliorations, la situation n’est toujours pas revenue à la normale ! Elle semble même empirer :
Tandis que les déclarations politiques se multiplient en faveur de l’environnement, les incitations financières ne sont pas au rendez-vous ; ainsi en est-il des aides à l’agriculture biologique et des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), dont les versements pour les campagnes 2016 et 2017 ne seront pas achevés avant début 2019 et dont ceux relatifs à la campagne 2018 ne sont pas annoncés avant mars prochain !
Quel signal est envoyé là aux exploitants agricoles qui souhaitaient s’engager en faveur de l’apiculture ou encore de la protection des races menacées ?
Pire encore, ce sont 333 dossiers girondins - en majorité en élevage - dont l’intégralité du paiement « vert » de la campagne PAC 2018, initialement promis pour ce mois de décembre, serait reporté à mars 2019 pour une question de... vérification !
Au vu des difficultés économiques que connaissent les éleveurs depuis trop longtemps, ceci apparaît comme une véritable provocation.
Aussi la FDSEA de la Gironde exige-t-elle de la part de l’État le versement au 13 décembre 2018 d’un acompte au moins équivalent à 70 % du paiement vert pour tous les exploitants agricoles concernés.
Sans réponse positive de la part du Ministère de l’Agriculture, la FDSEA engagera des actions dès la semaine prochaine".
"La FDSEA de la Gironde n’a de cesse de dénoncer, depuis 2015, la complexité kafkaïenne de la gestion des aides de la PAC par la France (télédéclaration et processus d’instruction des dossiers, notamment) et les retards consécutifs récurrents de versements des aides aux exploitants agricoles.
Près de quatre ans se sont écoulés et, alors que les progrès continus en matière informatique devraient amener de réelles améliorations, la situation n’est toujours pas revenue à la normale ! Elle semble même empirer :
Tandis que les déclarations politiques se multiplient en faveur de l’environnement, les incitations financières ne sont pas au rendez-vous ; ainsi en est-il des aides à l’agriculture biologique et des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), dont les versements pour les campagnes 2016 et 2017 ne seront pas achevés avant début 2019 et dont ceux relatifs à la campagne 2018 ne sont pas annoncés avant mars prochain !
Quel signal est envoyé là aux exploitants agricoles qui souhaitaient s’engager en faveur de l’apiculture ou encore de la protection des races menacées ?
Pire encore, ce sont 333 dossiers girondins - en majorité en élevage - dont l’intégralité du paiement « vert » de la campagne PAC 2018, initialement promis pour ce mois de décembre, serait reporté à mars 2019 pour une question de... vérification !
Au vu des difficultés économiques que connaissent les éleveurs depuis trop longtemps, ceci apparaît comme une véritable provocation.
Aussi la FDSEA de la Gironde exige-t-elle de la part de l’État le versement au 13 décembre 2018 d’un acompte au moins équivalent à 70 % du paiement vert pour tous les exploitants agricoles concernés.
Sans réponse positive de la part du Ministère de l’Agriculture, la FDSEA engagera des actions dès la semaine prochaine".
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