(Ph ministère Agriculture)
Le CIFOG (Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras) communique:
"Alors qu’une délégation du CIFOG, vient d’être reçue par Stéphane TRAVERS, ministre de l’agriculture, pour faire le point sur les besoins d’indemnisations de la filière suite à la crise d’Influenza Aviaire : l’Interprofession du foie gras estime que le compte n’y est pas et appelle à l’aide le Président de la République.
En effet, le CIFOG demandait au gouvernement de prendre en compte les pertes d’exploitation après la date du 29 mai dans certains élevages qui n’ont pas pu reprendre leur activité normale. Le ministre comprend la nécessité de cette indemnisation, mais évoque des problèmes d’incompatibilité européenne. Pourtant, la pénurie d’animaux d’un jour, causée par l’abattage préventif des cheptels reproducteurs de la zone décidée par les autorités sanitaires, a bien pour conséquence directe le redémarrage complexe et retardé des élevages. D’autre part, le cycle de production comportant 3 mois d’élevage minimum avant la phase de gavage a mécaniquement imposé un rédémarrage réel des ateliers de gavage au plus tôt à la mi-août. De ce fait, certains éleveurs n’ont pas pu remplir leur élevage et certains gaveurs ont du attendre septembre pour reprendre leur activité. Ce qui représente 3 à 4 mois de pertes supplémentaires non indemnisées à ce jour, soit près de 25 % des revenus des producteurs. Les conséquences économiques sont ainsi trop lourdes pour que ces éleveurs puissent les supporter seuls après 2 ans de crise aviaire.
C’est pourquoi, le CIFOG en appelle à Emmanuel MACRON, Président de la République, pour qu’il prenne en compte la détresse de tout un bassin historique de production impacté par deux années consécutives de crise majeure aux conséquences économiques dramatiques, suite aux mesures de lutte sanitaire imposées par les autorités françaises.
Seule satisfaction lors de cette réunion : le ministre a confirmé qu’il tiendrait les engagements pris par le précédent gouvernement sur le plan d’accompagnement financier des entreprises de transformation les plus impactées. Ce plan devrait être confirmé dans le cadre d’une réunion interministérielle imminente."
"Alors qu’une délégation du CIFOG, vient d’être reçue par Stéphane TRAVERS, ministre de l’agriculture, pour faire le point sur les besoins d’indemnisations de la filière suite à la crise d’Influenza Aviaire : l’Interprofession du foie gras estime que le compte n’y est pas et appelle à l’aide le Président de la République.
En effet, le CIFOG demandait au gouvernement de prendre en compte les pertes d’exploitation après la date du 29 mai dans certains élevages qui n’ont pas pu reprendre leur activité normale. Le ministre comprend la nécessité de cette indemnisation, mais évoque des problèmes d’incompatibilité européenne. Pourtant, la pénurie d’animaux d’un jour, causée par l’abattage préventif des cheptels reproducteurs de la zone décidée par les autorités sanitaires, a bien pour conséquence directe le redémarrage complexe et retardé des élevages. D’autre part, le cycle de production comportant 3 mois d’élevage minimum avant la phase de gavage a mécaniquement imposé un rédémarrage réel des ateliers de gavage au plus tôt à la mi-août. De ce fait, certains éleveurs n’ont pas pu remplir leur élevage et certains gaveurs ont du attendre septembre pour reprendre leur activité. Ce qui représente 3 à 4 mois de pertes supplémentaires non indemnisées à ce jour, soit près de 25 % des revenus des producteurs. Les conséquences économiques sont ainsi trop lourdes pour que ces éleveurs puissent les supporter seuls après 2 ans de crise aviaire.
C’est pourquoi, le CIFOG en appelle à Emmanuel MACRON, Président de la République, pour qu’il prenne en compte la détresse de tout un bassin historique de production impacté par deux années consécutives de crise majeure aux conséquences économiques dramatiques, suite aux mesures de lutte sanitaire imposées par les autorités françaises.
Seule satisfaction lors de cette réunion : le ministre a confirmé qu’il tiendrait les engagements pris par le précédent gouvernement sur le plan d’accompagnement financier des entreprises de transformation les plus impactées. Ce plan devrait être confirmé dans le cadre d’une réunion interministérielle imminente."