L'un des plus anciens rendez-vous du théâtre estival démontre une fois de plus ses capacités de résistance et d'innovation. La crise actuelle, ainsi que l'a laissé entendre le président Jacques Leclaire, a cependant provoqué quelques soucis budgétaires, et elle en crée aussi pour l'avenir en raison des inévitables restrictions de subventions. L'édition 2009 évite encore de belle façon l'écueil bien que Jean-Paul Tribout ait estimé "qu'il y a le rêvé et le possible:" Soit "quatre pièces classiques, quatre néo-classiques, six contemporaines, et sept "inclassables". On le voit un beau dosage , même si les distributions n'annoncent pas de comédiens super connus. Et de bonnes raisons d'inscrire les rendez-vous de la capitale du Périgord Noir dans son agenda., laquelle ville table comme il y a un demi-siècle, sur l'attrait des planches (c'était alors uniquement Place de la Liberté) pour contribuer au maintien d'un flux touristique dont on dit qu'il pourrait s'amenuiser pour cause de difficultés imputables à la crise. Avec Donogoo, cette crise Jean-Paul Tribout a d'ailleurs eu la bonne idée de la singer, en même temps que ces grands hâbleurs de la finance qui, jadis comme il y a peu, nous garantissaient des paradis terrestres. La pièce n'a-t-elle pas été créée en 1930 avec Louis Jouvet, alors que l'effondrement de 1929 était à peine achevé! La mise en scène assurée par Jean-Paul Tribout lui-même ne devrait pas manquer de répliques tranchantes et désopilantes dans le contexte actuel qui ressemble fort à l'après 1929.
Les jeux de la musique
L'autre grande tendance marquante est l'ouverture à la musique, mais d'une façon peu conventionnelle. Fidèle à son intitulé, le Festival joue avec elle. L'opérette jugée à tort comme un art désuet, sera ainsi remise au goût du jour (le 26 juillet) à travers de la célèbre "Un de la Canebière" de Vincent Scotto dans une mise en scène décoifante de Frédéric Muhl Valentin puisque réglée façon Commedia del' arte, par la troupe des Carboni. Autre séquence, le spectacle musical "La Flûte enchantée" (le 4 août) de Jean-Hervé Appéré et Gil Coudène d'après l'opéra de Mozart. Un rendez-vous qui se veut pour tous les publics. L'opéra arrive aussi, bien que un peu déguisé, sur la scène sarladaise avec "Ô Carmen" de Oliver Martin-Salvan, Anne Reulet-Simon et Nicolas Vial. La pièce raconte la création de cet opéra avec un mélange "détonant" entre le chant lyrique, le burlesque et la pantomime. Il faut encore citer "L'authentique histoire de la Comédie Musicale" de Jean-Luc Annaix le 21 juillet, le Quatuor "Corps à Cordes" le 24 juillet. En dépit des côtés humoristiques ou caricaturaux, la musique est prise comme un moyen d'aider le public à affronter des temps difficiles.
Sarlat n'en restera pas moins fidèle au théâtre classique, voire antique ( le 20 juillet) avec Antigone de Sophocle dans une mise en scène de René Loyon , ainsi qu'avec Roméo et Juliet de William Shakespeare, selon une mise en scène de Dominique Serron, mercredi 22 juillet, Place de la Liberté. A noter également Hamlet de Sakespeare le 30 juillet dans une mise en scène de Igor Mendkjisky.
Sarlat n'en restera pas moins fidèle au théâtre classique, voire antique ( le 20 juillet) avec Antigone de Sophocle dans une mise en scène de René Loyon , ainsi qu'avec Roméo et Juliet de William Shakespeare, selon une mise en scène de Dominique Serron, mercredi 22 juillet, Place de la Liberté. A noter également Hamlet de Sakespeare le 30 juillet dans une mise en scène de Igor Mendkjisky.
Créations à l'affiche
Tout ceci n'empêche pas la création et les clins d'oeil irrévérencieux: le Festival ouvrira le samedi 18 juillet avec, tenez-vous bien, "le GIGN". Un spectacle de rue offert par Carnage Productions, pour qui le GIGN n'a rien à voir avec le vrai. C'est "le Groupe d'Intervention Globalement Nul" formé par un quatuor d'encagoulés qui entendent dédramatiser une société meurtrie", tortue Ninja et araignées "pitoyables" à l'appui. Autre nouveauté, "Misère intellectuelle," une mise en scène et une interprétation de Romain Bouteille., jeudi 23 juillet. Une approche à coup de serpe de la société actuelle marquée par un système essentiellement monétaire.
Le Festival des jeux du Théâtre de Sarlat est le premier d'Aquitaine en recevant chaque année autour de 8000 spectateurs. Tous les spectacles se déroulent en plein air Place de la Liberté, Jardin des Enfeux, Abbaye Sainte-Claire, Jardin du Plantier, ou Place du Peyrou.
(interview de JP Tribout en vidéo sur Paysud TV)
Le Festival des jeux du Théâtre de Sarlat est le premier d'Aquitaine en recevant chaque année autour de 8000 spectateurs. Tous les spectacles se déroulent en plein air Place de la Liberté, Jardin des Enfeux, Abbaye Sainte-Claire, Jardin du Plantier, ou Place du Peyrou.
(interview de JP Tribout en vidéo sur Paysud TV)
Billetterie ouverte
La billetterie du Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat ouve ses portes à l’hôtel Plamon, rue des Consuls, à proximité de la place du Marché-aux-Oies.
Du 24 juin au 17 juillet, l’équipe du Festival accueillera donc tous les jours, sauf le dimanche, de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 18 heures.
Du 18 juillet au 5 août, les futurs spectateurs pourront retirer leurs places tous les jours de 10h à 13h et de 15h à 19h.
Renseignements et réservations : par courrier à Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat - BP 53 - 24202 Sarlat Cedex, ou par téléphone au 05 53 31 10 83.
Du 24 juin au 17 juillet, l’équipe du Festival accueillera donc tous les jours, sauf le dimanche, de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 18 heures.
Du 18 juillet au 5 août, les futurs spectateurs pourront retirer leurs places tous les jours de 10h à 13h et de 15h à 19h.
Renseignements et réservations : par courrier à Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat - BP 53 - 24202 Sarlat Cedex, ou par téléphone au 05 53 31 10 83.