Jean-Louis Dubourg et Jérôme Despey (ph Paysud)
La question brûlante de la rémunération des agriculteurs, était, voici quelques jours, le thème central de l'assemblée générale de la FDSEA de la Gironde, dont le président est désormais Jean-Louis Dubourg. On y a aussi parlé de grippe aviaire, bien que la production de palmipèdes gras soit relativement faible dans ce département. L'opération vide sanitaire y a cependant de lourdes conséquences pour la coopérative Palmagri, et pour les producteurs fermiers qui ont besoin de produit en début de saison. On s'est notamment demandé s'il n'eut pas mieux valu décider d'un abattage total et immédiat. Idée qui n'a pas été partagée par Joël Bonneau (Euralis), ni par Jean-Pierre Raynaud, vice-président de la grande région en charge de l'agriculture. Par ailleurs ce dernier, interrogé sur l'avenir des soutiens à l'agriculture dans la région ALPC, a promis de faire le maximum "avec le soutien des professionnels pour maintenir le niveau". Il faut pour cela trouver 14 millions d'euros de plus. Si ce n'était pas le cas les anciens aquitains seraient perdants....
La table ronde autour du revenu agricole et des prix a fait ressortir l'ouverture du groupe Auchan à l'égard d'une politique contractuelle d'approvisionnement régional dans le domaine des fruits et légumes. L'enseigne trouve déjà 40% de ses besoins dans ce domaine dans le sud-ouest.
L'invité d'honneur, le secrétaire général-adjoint de la FNSEA, Jérôme Despey a fait le point sur la stratégie syndicale visant à l'amélioration du revenu, et rendre toute sa place de leader à la FNSEA. Il a constaté qu'il y a loin entre les paroles et les actes pour ce qui est "de la pause normative" promise par le Premier ministre.
En ce qui concerne la défense des prix agricoles-une priorité de la FNSEA- il a indiqué que la Commission européenne mène une enquête en France suite aux tables rondes qui avaient suivi les manifestations d'éleveurs pour vérifier si elles constituent ou non une infraction aux règles de la concurrence. Jérôme Despey déclarait: " nous sommes en droit d’attendre autre chose de l’Europe. Que fait l’Europe contre les distorsions de concurrence qui existent entre les pays de l’Union ? Est-il tolérable que les producteurs espagnols aient accès à des matières actives interdites en France pour protéger leurs productions, productions qui se retrouvent ensuite sur les étals de nos grandes surfaces ? Que fait l’Europe pour harmoniser les charges sociales ? Que fait l’Europe pour soutenir les producteurs en crise ?Où sont les mesures concrètes de gestion de marché et de gestion de crise ?..."
La table ronde autour du revenu agricole et des prix a fait ressortir l'ouverture du groupe Auchan à l'égard d'une politique contractuelle d'approvisionnement régional dans le domaine des fruits et légumes. L'enseigne trouve déjà 40% de ses besoins dans ce domaine dans le sud-ouest.
- JEROME DESPEY:"nous attendons autre chose de l'Europe"
L'invité d'honneur, le secrétaire général-adjoint de la FNSEA, Jérôme Despey a fait le point sur la stratégie syndicale visant à l'amélioration du revenu, et rendre toute sa place de leader à la FNSEA. Il a constaté qu'il y a loin entre les paroles et les actes pour ce qui est "de la pause normative" promise par le Premier ministre.
En ce qui concerne la défense des prix agricoles-une priorité de la FNSEA- il a indiqué que la Commission européenne mène une enquête en France suite aux tables rondes qui avaient suivi les manifestations d'éleveurs pour vérifier si elles constituent ou non une infraction aux règles de la concurrence. Jérôme Despey déclarait: " nous sommes en droit d’attendre autre chose de l’Europe. Que fait l’Europe contre les distorsions de concurrence qui existent entre les pays de l’Union ? Est-il tolérable que les producteurs espagnols aient accès à des matières actives interdites en France pour protéger leurs productions, productions qui se retrouvent ensuite sur les étals de nos grandes surfaces ? Que fait l’Europe pour harmoniser les charges sociales ? Que fait l’Europe pour soutenir les producteurs en crise ?Où sont les mesures concrètes de gestion de marché et de gestion de crise ?..."