Certains voient dans la musique comme une désertion, un refuge contre les aléas du quotidien. Rien de tout cela avec Franz Liszt qui mène l'offensive entre rêve et révolution, armé de sa virtuosité et de son impétuosité, semant la force du charme et de la beauté de son art. Deux-cents ans après sa naissance, on peut mesurer à quel point sa musique, comme ses écrits, pouvaient , à son époque, être pris comme graine de changements. Mais n'est-ce pas encore le cas? Ne gagnerait-on pas à remettre davantage au goût du jour, cette sensibilité romantique plus soucieuse de la raison du coeur que de celle du coffre. En tout cas, les adeptes de cette école sont bien décidés à fêter comme il se doit le bi-centenaire de la naissance du Hongrois. Et les ministères de la Culture et des Affaires Européennes ne pouvaient sans doute faire un meilleur choix que celui de Jean-Yves Clément pour le poste de commissaire officiel à l'année Liszt, puisqu'il n'avait pas attendu 2011 pour manifester sa considération pour ce dernier, comme pour son ami Chopin. Il est en effet depuis plusieurs années directeur artistique des Fêtes Romantiques de Nohant, et fondateur des Lisztomanias de Châteauroux. Il est aussi écrivain, et après un livre sur Chopin, il vient d'en écrire un autre sur Liszt. Dans l'entretien (vidéo ci-contre) qu'il nous a accordé, Jean-Yves Clément évoque les évènements de l'année Liszt en France, et livre son regard sur le pianiste et compositeur , en qui il voit un acteur de la renaissance de la musique, "un Léonard de Vinci" de celle-ci.
A CONSULTER EGALEMENT
-L'année Liszt en France
-Le site officiel de l'année Liszt
-Le livre de J-Y Clément
A CONSULTER EGALEMENT
-L'année Liszt en France
-Le site officiel de l'année Liszt
-Le livre de J-Y Clément