Les filières des signes de qualité peuvent-elles à elles seules "redonner l'espoir" en Nouvelle-Aquitaine?
Les représentants de Nouvelle-Aquitaine des différentes branches de l'agriculture, de l'agroalimentaire, du commerce (...) ainsi que les consommateurs étaient invités ce vendredi à s'exprimer dans le cadre des Etats Généraux de l'Alimentation au cours d'un séminaire qui se déroulait à Bordeaux Sciences Agro, à Gradignan, en Gironde. Lancés par le gouvernement en juillet dernier, les États généraux visent "à faire émerger des voies de progrès permettant aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail".
Le débat associe l’ensemble des parties prenantes : monde agricole et de la pêche, industrie agroalimentaire, distribution, consommateurs, restauration collective, élus, partenaires sociaux, acteurs de l’économie sociale et solidaire, et de la santé, ONG, associations caritatives et d’aide alimentaire à l’international, banques et assurances. Le séminaire était une déclinaison régionale voulue par la Préfecture, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et la Chambre régionale d'agriculture. Fil conducteur: « Comment les filières de qualité de la région Nouvelle-Aquitaine peuvent-elles contribuer à créer davantage de valeur et répondre aux attentes sociétales ? »
La grande région axe la démarche sur les signes de qualité (AOP, labels, IGP, BIO...) avec l'ancrage aux territoires de ces derniers, ainsi que sur le développement de la recherche et de l'innovation. On table sur ces filières de qualité pour redonner de l'espoir aux agriculteurs, en particulier aux jeunes.Le préfet de région Pierre Dartout, et le président du conseil régional Alain Rousset, ont participé au séminaire. Les enjeux de cette déclinaison en Nouvelle-Aquitaine ont été présentés au cours d'une conférence de presse par Michel Stoumboff, secrétaire général des Affaires Régionales, Jean-Pierre Raynaud, vice-président de la région Nouvelle-Aquitaine, Dominique Graciet, président de la chambre régionale d'agriculture.