Les acteurs d'un projet (Ph Paysud)
L'accident nucléaire de Fukushima et la présence d'une aile "verte" au sein de la majorité de gauche du Conseil Régional conduisent la région Aquitaine a amorcer un virage prononcé vers les énergies renouvelables. Le groupe de travail qui avait été constitué à cet effet vient de faire connaître ses conclusions au cours d"une réunion présidée par Alain Rousset. Elle regroupait les représentants de nombreuses entreprises concernées-sauf EDF- ainsi que ceux des administrations. Les travaux du groupe présentés par Peggy Kançal, conseillère régionale en charge du Plan Climat, vont au-delà du simple inventaire puisque ces résultats se veulent l'ébauche d'un projet énergétique aquitain, et qu'ils comportent un volet financier. Cette restitution doit servir de base "au futur plan régional en faveur de la sobriété énergétique et des énergies renouvelables qui doit être présenté à la séance plénière du Conseil régional d'Aquitaine lors de la séance plénière du 19 décembre". La majorité socialo-écologiste de l'Aquitaine entend faire des conclusions du groupe de travail "un nouveau modèle énergétique dans le cadre du Défi Aquitaine Climat, dans le cadre duquel la région Aquitaine souhaite aller au-delà des objectifs du Grenelle de l'Environnement". Soit une amélioration de 30% de l'efficacité énergétique, un doublement de la part des énergies renouvelables dans la consommation, une réduction de 30% des émissions de gaz à effet de serre.
Concrètement l'objectif est de doubler la part des énergies renouvelables (hausse de 10 000 Gwh). Cela passe par des initiatives dans le domaine de la biomasse (bois énergie, méthanisation, déchets-49% de l'ensemble), les autres énergies alternatives (solaire, éolien, géothermie, hydraulique -36%), et les biocarburants (15%). Alain Rousset a souligné que "l'idée est de mobiliser tout le monde" dans l'élaboration et la réalisation du projet, mais aussi "d'inventer un nouveau mode de financement". C'est ainsi qu'un montage en partenariat est envisagé sous la houlette "d'une gouvernance financière" chargée d'intervenir en matière de prêts, de garanties, de fonds propres. Le montage s'appuie sur un appel à la Banque Européenne d'Investissement (BEI), laquelle semble répondre favorablement à la demande. Globalement, avec les autres apports, le programme devrait bénéficier d'une premier budget de 700 millions d'euros, auxquels a précisé Alain Rousset,, s'ajoute une autre contribution de la BEI de 300 millions d'euros en faveur du projet énergétique des lycées.
G.G.
Concrètement l'objectif est de doubler la part des énergies renouvelables (hausse de 10 000 Gwh). Cela passe par des initiatives dans le domaine de la biomasse (bois énergie, méthanisation, déchets-49% de l'ensemble), les autres énergies alternatives (solaire, éolien, géothermie, hydraulique -36%), et les biocarburants (15%). Alain Rousset a souligné que "l'idée est de mobiliser tout le monde" dans l'élaboration et la réalisation du projet, mais aussi "d'inventer un nouveau mode de financement". C'est ainsi qu'un montage en partenariat est envisagé sous la houlette "d'une gouvernance financière" chargée d'intervenir en matière de prêts, de garanties, de fonds propres. Le montage s'appuie sur un appel à la Banque Européenne d'Investissement (BEI), laquelle semble répondre favorablement à la demande. Globalement, avec les autres apports, le programme devrait bénéficier d'une premier budget de 700 millions d'euros, auxquels a précisé Alain Rousset,, s'ajoute une autre contribution de la BEI de 300 millions d'euros en faveur du projet énergétique des lycées.
G.G.