Huées,sifflets, policiers en nombre. ...On a connu des inaugurations animées du Salon International de l'Agriculture, mais comme celle-ci, jamais! Il faut dire que notre Président actuel est lui-aussi bien différent de ceux qui l'ont précédé. Par sa jeunesse, son comportement et son penchant à vouloir s'occuper de tout. Mais il faut reconnaître qu'en dépit de sa technicité, il maîtrise parfaitement le dossier agricole. Ce qui l'expose cependant directement à l'ire agricole sans le bouclier du Premier ministre à qui il pourrait revenir le rôle d'être à la manoeuvre. Donc considéré comme portant la responsabilité d'une bonne partie des malheurs paysans, il s'est heurté à la colère des mécontents, et n'a pu parcourir les allées du Salon qu'entouré en permanence des cordons de policiers, certains portant casque, ce qui a provoqué des bousculades impressionnantes et parfois dangereuses.
L'ouverture du Salon au public a dû être retardée, tandis que l'on avait conduit de Président dans un lieu tranquille dans lequel il pouvait tenir-faute de grand- un petit débat avec des échanges directs et sans convenances. Et, plutôt que quitter la Porte de Versailles, il a tenu à parcourir les allées de l'exposition et poursuivre la promotion des mesures décidées ou promises pour répondre à la crise paysanne. Il a notamment annoncé l'objectif d'obtenir un EGalim européen afin d'empêcher la distribution de contourner la réglementation nationale et l'instauration de prix plancher définis en collaborations avec les filières agricoles
On a aussi assisté à une expression de grand mécontentement d'Emmanuel Macron à propos de la polémique entourant la dite "invitation" des Soulèvements de la Terre à ce qui devrait être un grand débat, perspective qui a fortement attisé la contestation. Il a affirmé que cette histoire a éveillé sa colère, car il n'a, a-t-il dit, jamais donné une telle consigne, assurant même que c'était lui qui avait demandé la dissolution de ce mouvement. Néanmoins on a fait savoir du côté des Soulèvements, que l'Elysée a voulu, par l'intermédiaire de Pascal Canfin ou de ses collaborateurs les contacter. Ces péripéties pourraient bien entraîner quelques mises au clair parmi l'entourage du Président de la République.
Gilbert Garrouty
L'ouverture du Salon au public a dû être retardée, tandis que l'on avait conduit de Président dans un lieu tranquille dans lequel il pouvait tenir-faute de grand- un petit débat avec des échanges directs et sans convenances. Et, plutôt que quitter la Porte de Versailles, il a tenu à parcourir les allées de l'exposition et poursuivre la promotion des mesures décidées ou promises pour répondre à la crise paysanne. Il a notamment annoncé l'objectif d'obtenir un EGalim européen afin d'empêcher la distribution de contourner la réglementation nationale et l'instauration de prix plancher définis en collaborations avec les filières agricoles
On a aussi assisté à une expression de grand mécontentement d'Emmanuel Macron à propos de la polémique entourant la dite "invitation" des Soulèvements de la Terre à ce qui devrait être un grand débat, perspective qui a fortement attisé la contestation. Il a affirmé que cette histoire a éveillé sa colère, car il n'a, a-t-il dit, jamais donné une telle consigne, assurant même que c'était lui qui avait demandé la dissolution de ce mouvement. Néanmoins on a fait savoir du côté des Soulèvements, que l'Elysée a voulu, par l'intermédiaire de Pascal Canfin ou de ses collaborateurs les contacter. Ces péripéties pourraient bien entraîner quelques mises au clair parmi l'entourage du Président de la République.
Gilbert Garrouty