Dominique Graciet (Ph Paysud)
Le président de la chambre d'agriculture d'Aquitaine, Dominique Graciet, qui faisait part à la presse des perspectives qui s'annoncent pour le secteur, a manifesté pour le moins un certain scepticisme après les déclarations de François Hollande à l'occasion de l'inauguration du SPACE (salon consacré à l'élevage) de Rennes, ainsi qu'à propos de la mise en oeuvre éventuelle de nouvelles mesures de caractère écologique. Sur ce chapitre, il a lancé à l'adresse du gouvernement qui, comme on le sait, est soumis à la pression des élus écologistes et a programmé une conférence environnementale:"l"agriculture ne doit pas être considérée comme un variable d'ajustement avec les Verts!"
Dominique Graciet -qui sera candidat dans les Landes à la prochaine élection consulaire agricole, au début de 2013 et est prêt à entamer un nouveau mandat régional- rappelle que le secteur est déjà aux prises avec l'incidence du Grenelle de l'environnement, production de la majorité précédente. Selon lui ce qui en découle conduit à ne plus pouvoir utiliser la moitié des produits phytosanitaires de protection des cultures."Sans que l'on dispose de solutions de substitution, ce qui peut conduire à la perte de valeur ajoutée".
Une disposition d'ordre réglementaire - la mise en place des zones dites vulnérables- éveille quant à elle un vif mécontentement. La profession n'est pas du tout d'accord en effet avec la délimitation à grand traits qui lui est proposée, et qui s'appliquerait aux zones d'élevage. Ces zones vulnérables instaurent une série de contraintes qui visent à limiter les rejets de nitrates dans les eaux. Le président de la chambre d'agriculture a indiqué que le préfet précédent s'était engagé à consulter la profession. "Or, nous n'avons eu qu'une mascarade de consultation. Il va donc y avoir des réactions syndicales".
Dominique Graciet -qui sera candidat dans les Landes à la prochaine élection consulaire agricole, au début de 2013 et est prêt à entamer un nouveau mandat régional- rappelle que le secteur est déjà aux prises avec l'incidence du Grenelle de l'environnement, production de la majorité précédente. Selon lui ce qui en découle conduit à ne plus pouvoir utiliser la moitié des produits phytosanitaires de protection des cultures."Sans que l'on dispose de solutions de substitution, ce qui peut conduire à la perte de valeur ajoutée".
Une disposition d'ordre réglementaire - la mise en place des zones dites vulnérables- éveille quant à elle un vif mécontentement. La profession n'est pas du tout d'accord en effet avec la délimitation à grand traits qui lui est proposée, et qui s'appliquerait aux zones d'élevage. Ces zones vulnérables instaurent une série de contraintes qui visent à limiter les rejets de nitrates dans les eaux. Le président de la chambre d'agriculture a indiqué que le préfet précédent s'était engagé à consulter la profession. "Or, nous n'avons eu qu'une mascarade de consultation. Il va donc y avoir des réactions syndicales".
Cours des céréales:besoin de stabilité
Comme toujours l'agriculture est prise entre ce qui va et ce qui va moins bien. Ainsi le prix des céréales s'envole sous l'effet de l'évolution des cours mondiaux. Dans la région les céréaliers spécialisés en blé sont rares, et bien souvent les exploitations sont en polyculture-élevage. Conséquence: le coût des aliments grimpe lui-aussi, et donc le prix de revient. Sur les volailles, il ne se répercute pas entièrement sur le produit fini sous la pression de la grande distribution. Le coût de la nourriture des vaches laitières augmenterait fortement sous l'effet de la hausse du prix du soja (+200€ la tonne) "alors que le prix du lait baisse". S'ajoutent à cela les effets de la sécheresse qui frappe les maïs non irrigués. Là-aussi Dominique Graciet réclame du réalisme, notamment à propos de la création de réserves d'eau, ainsi que du rôle économique que joue le maïs en Aquitaine. Le soutien des collectivités est demandé pour la mise en oeuvre d'un programme de mise en place de culture dérobées afin de répondre aux besoins en fourrage.
Concernant les céréales, il estime qu'il est nécessaire de retrouver des outils de régulation des cours. Mais la France seule ne peut pas grand chose en la matière remarquait le président de la chambre d'agriculture d'Aquitaine (Le ministre Stéphane Le Foll a présenté ce mercredi un plan de stabilisation des cours).
L'Aquitaine agricole continue en tout cas de tabler sur les produits identifiés (AOC, AOP, IGP). Elle organisera du 20 au 22 mai 2013, parallèlement au Salon de l'Agriculture, le congrès mondial des producteurs de produits sous signe d'origine.
G.G.
Concernant les céréales, il estime qu'il est nécessaire de retrouver des outils de régulation des cours. Mais la France seule ne peut pas grand chose en la matière remarquait le président de la chambre d'agriculture d'Aquitaine (Le ministre Stéphane Le Foll a présenté ce mercredi un plan de stabilisation des cours).
L'Aquitaine agricole continue en tout cas de tabler sur les produits identifiés (AOC, AOP, IGP). Elle organisera du 20 au 22 mai 2013, parallèlement au Salon de l'Agriculture, le congrès mondial des producteurs de produits sous signe d'origine.
G.G.