Ph Paysud
Trop jeune pour l'avoir connu, et elle le regrette un peu. Le célèbre danseur, dont on commémore cette année 2013 le 20e anniversaire de la mort, a laissé cependant un souvenir, une légende bien vivaces, et c'est avec cela, c'est-à-dire avec ce qu'il a laissé de plus évocateur; que la portraitiste peintre Una St Tropez, s'est exprimée. Avec une belle réussite, il faut le dire. Ses oeuvres plongent avec sobriété, mais avec force, dans le souvenir de Nureyev, et par leur nature expressive, en font ressortir le caractère, dit-on assez turbulent -ainsi que les doutes et les pleurs- de celui qui fut applaudi sur les scènes du monde entier, et contribua à rendre ses lettres de noblesse à la danse. De plus Una St Tropez ne se contente pas de radioscoper Nureyev, elle s'intéresse à certains de ses visages contemporains tels que Nijinski et Picasso. Le directeur de la danse de l'Opéra National de Bordeaux, Charles Jude, est venu le soir du vernissage à Château Kirwan, expliquant notamment que c'est grâce à Nureyev qu'il rencontra par hasard, qu'il est entré dans la danse.
On ne peut donc que se réjouir de cette initiative de la famille Schÿler et de Philippe Delfaut (Château Kirwan) de procéder à un tel hommage au coeur de l'une des appellations les plus réputées du Médoc. Una St Tropez souligne d'ailleurs que l'évènement contribue à rapprocher les différentes formes d'art, bien que les moyens d'expression des artistes diffèrent. Aucun ne se contente cependant d'à-peu-près. Charles Jude indiquait que Nureyev imposait à ses danseurs d'être aussi précis dans leurs gestes que les musiciens dans le suivi de la partition lors de la présentation d'un opéra...
On ne peut donc que se réjouir de cette initiative de la famille Schÿler et de Philippe Delfaut (Château Kirwan) de procéder à un tel hommage au coeur de l'une des appellations les plus réputées du Médoc. Una St Tropez souligne d'ailleurs que l'évènement contribue à rapprocher les différentes formes d'art, bien que les moyens d'expression des artistes diffèrent. Aucun ne se contente cependant d'à-peu-près. Charles Jude indiquait que Nureyev imposait à ses danseurs d'être aussi précis dans leurs gestes que les musiciens dans le suivi de la partition lors de la présentation d'un opéra...