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Les sélectionneurs et les accouveurs risquent d'être premières victimes de la baisse des restitutions (aides à l'exportation) envisagée par la Commission Européenne selon le SNA; le Syndicat National des Accouveurs. Les accouveurs sont, rappelons-le , les établissements qui, dans la filière avicole, obtiennent les poussins par incubation. Le SNA explique:
"En annonçant la perspective de disparition brutale des restitutions, la Commission Européenne n’a pas tenu compte des contraintes du métier d’accouveur qui imposent d’anticiper de 18 mois les besoins du marché. Les niveaux actuels de production de l’accouvage français à destination des élevages qui approvisionnent les abattoirs exportateurs de poulets sont d’environ 5.5 millions de poussins par semaine, soit 1/3 de la production nationale, et toute modification de ces volumes déséquilibrerait l’ensemble des entreprises d’accouvage français.
"La disparition de ce marché entraînerait le retrait massif d’œufs en cours d’incubation et de poussins, nécessiterait de réformer par anticipation les reproducteurs en élevage, et mettrait un frein à la mise en élevage des futurs reproducteurs destinés à approvisionner le marché de 2014 et 2015, ce qui condamnerait durablement le futur de l’ensemble des métiers avicoles Français.
" Cette issue dramatique renforcerait l’obligation d’importer des viandes de volailles et irait à l’encontre de l’intérêt des consommateurs et des distributeurs français en quête de traçabilité et de sécurité alimentaire, et contribuerait ainsi fortement à la destruction d’emplois à tous les niveaux de la filière avicole Française. Les métiers de l’accouvage, indispensable à la production avicole française, sont-ils condamnés à disparaître ?
Le Syndicat National des Accouveurs alerte le gouvernement et les parlementaires sur la fragilité du maillon accouvage et la nécessité de préserver cette activité ainsi que celle de l’ensemble de la filière avicole française."
"En annonçant la perspective de disparition brutale des restitutions, la Commission Européenne n’a pas tenu compte des contraintes du métier d’accouveur qui imposent d’anticiper de 18 mois les besoins du marché. Les niveaux actuels de production de l’accouvage français à destination des élevages qui approvisionnent les abattoirs exportateurs de poulets sont d’environ 5.5 millions de poussins par semaine, soit 1/3 de la production nationale, et toute modification de ces volumes déséquilibrerait l’ensemble des entreprises d’accouvage français.
"La disparition de ce marché entraînerait le retrait massif d’œufs en cours d’incubation et de poussins, nécessiterait de réformer par anticipation les reproducteurs en élevage, et mettrait un frein à la mise en élevage des futurs reproducteurs destinés à approvisionner le marché de 2014 et 2015, ce qui condamnerait durablement le futur de l’ensemble des métiers avicoles Français.
" Cette issue dramatique renforcerait l’obligation d’importer des viandes de volailles et irait à l’encontre de l’intérêt des consommateurs et des distributeurs français en quête de traçabilité et de sécurité alimentaire, et contribuerait ainsi fortement à la destruction d’emplois à tous les niveaux de la filière avicole Française. Les métiers de l’accouvage, indispensable à la production avicole française, sont-ils condamnés à disparaître ?
Le Syndicat National des Accouveurs alerte le gouvernement et les parlementaires sur la fragilité du maillon accouvage et la nécessité de préserver cette activité ainsi que celle de l’ensemble de la filière avicole française."