Les producteurs de foie gras du sud-ouest en ont assez des attaques surprise de l'influenza aviaire et des conséquences qui en découlent "malgré le fort soutien financier de l’Etat et de l’Union Européenne et les efforts nécessaires réalisés". En dépit du dispositif de biosécurité, le virus se maintient. La filière entend couper les ailes à propagation par la non production aux périodes critiques. Elle explique:
"Face à ces résurgences périodiques du virus, et en plus de la vaccination, attendue pour 2023, les producteurs et les entreprises du Sud-Ouest, avec le concours de leurs organisations interprofessionnelles régionales, des associations IGP et Label Rouge et des chambres consulaires du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées atlantiques, ont décidé de leur propre initiative de réagir courageusement.
Collectivement, ils ont acté une réduction drastique voire un arrêt total de la production pendant les périodes à risque, dans les zones ciblées comme à forte densité d’exploitations et d’animaux. Ce plan sera mis en œuvre dès cet hiver 2022/2023.
Ces mesures volontaires sont reconnues unanimement par les pouvoirs publics, les collectivités locales et les services vétérinaires. Elles sont inédites dans les productions animales en France".
Ce plan entraîne cependant une perte de 12 millions d'euros pour les producteurs et les entreprises de transformation. Mais les acteurs de la démarche avertissent:
"Le jeu en vaut la chandelle : n’est-il pas préférable de dépenser 12 millions d’euros pour les accompagner, plutôt que de verser plus de 500 millions par an en indemnisations ? Sans compter l’impact en termes d’emplois par le recours au chômage partiel ...et ses conséquences en termes d’activités locales ou régionales (tourisme, gastronomie etc. ...).
Il faut donc imaginer un dispositif financier pour accompagner cette démarche ! Nous comptons sur les autorités de l’Etat, des collectivités locales et de l’Union européenne pour les imaginer avec les organisations professionnelles nationales et régionales du Sud-Ouest à l’initiative de cette démarche ".
"Face à ces résurgences périodiques du virus, et en plus de la vaccination, attendue pour 2023, les producteurs et les entreprises du Sud-Ouest, avec le concours de leurs organisations interprofessionnelles régionales, des associations IGP et Label Rouge et des chambres consulaires du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées atlantiques, ont décidé de leur propre initiative de réagir courageusement.
Collectivement, ils ont acté une réduction drastique voire un arrêt total de la production pendant les périodes à risque, dans les zones ciblées comme à forte densité d’exploitations et d’animaux. Ce plan sera mis en œuvre dès cet hiver 2022/2023.
Ces mesures volontaires sont reconnues unanimement par les pouvoirs publics, les collectivités locales et les services vétérinaires. Elles sont inédites dans les productions animales en France".
Ce plan entraîne cependant une perte de 12 millions d'euros pour les producteurs et les entreprises de transformation. Mais les acteurs de la démarche avertissent:
"Le jeu en vaut la chandelle : n’est-il pas préférable de dépenser 12 millions d’euros pour les accompagner, plutôt que de verser plus de 500 millions par an en indemnisations ? Sans compter l’impact en termes d’emplois par le recours au chômage partiel ...et ses conséquences en termes d’activités locales ou régionales (tourisme, gastronomie etc. ...).
Il faut donc imaginer un dispositif financier pour accompagner cette démarche ! Nous comptons sur les autorités de l’Etat, des collectivités locales et de l’Union européenne pour les imaginer avec les organisations professionnelles nationales et régionales du Sud-Ouest à l’initiative de cette démarche ".