Le budget 2012- Le CIVB (Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux) mise sur le redressement du marché -déjà entamé en 2011- pour mettre en oeuvre un budget 2012 nettement supérieur à celui de l'année précédente, lequel lui permettra de renforcer ses actions de promotion inspirées du Plan Bordeaux Demain. Ce budget sera de 33 081 000 d'€ contre 31 313 000 en 2011. Demi-surprise: il a été adopté à l'unanimité. Le budget promotionnel passera quant à lui de 16 100 000 à 19 640 000€.. Le gros des ressources de cette interprofession provient des cotisations versées par les diverses familles de la filière girondine, dont les viticulteurs. On sait qu'une partie de ces derniers conteste la façon dont elles sont prélevées, ainsi que leur utilisation. Le programme publicitaire en cours fait, par exemple, l'objet de critiques sur le fond et sur la forme.
Proposition de contractualisation- Les représentants du Collectif d'Action des Viticulteurs Bordelais -dont certains ont entamé une action en justice à propos de ces cotisations- ont exprimé leurs réserves. Mais aussi des propositions, notamment en ce qui concerne la contractualisation théoriquement permise par la dernière Loi de Modernisation Agricole, laquelle ne semble pas être "descendue" jusqu'à Bordeaux. C'est le leader du collectif, Dominique Techer, qui a émis cette suggestion, estimant qu'il y a le moyen d'instaurer "un prix de base incompressible" pour les bordeaux rouges génériques. Le président du CIVB, Georges Haushalter, se trouvant dans une position inconfortable -le mutisme du négoce sur le sujet a confirmé son opposition à tout prix minimum- s'est montré disposé à étudier sa mise en oeuvre, "mais sur le prix ,dit-il, cela parait difficile". Bernard Farges, au non du Syndicat des bordeaux et bordeaux supérieur, exprimait quant à lui des réserves à propos de cette contractualisation, et rappelait l'existence d'un processus électif des représentants de la viticulture. Patrick Vasseur, président de la FDSEA souhaitait, en revanche l'officialisation de la contractualisation production-négoce. Parallèlement une fois de plus, des voix se sont élevées contre le fait que des personnes non membres du Conseil puissent s'exprimer en assemblée générale....
Dans son tour d'horizon général, le président du CIVB Georges Haushalter a largement évoqué les promesses du Plan Bordeaux Demain, mais non sans égratigner les contestataires de l'Institution "Malheureusement à côté de tous ces efforts une petite minorité préfère s'agiter dans l'espoir de tout casser, sans rien proposer, et va jusqu'à intenter des procès à son interprofession (....) Cette minorité s'appuie sur quelques leaders auto-proclamés qui n'ont pas réussi à recueillir les suffrages de leurs collègues lors des élections professionnelles (....) Quant aux procès en cours, nous attendons sereinement les décisions de la justice, et d'ici là, je tiens à rappeler que rien ne justifie le non paiement des cotisations volontaires obligatoires au CIVB, et que nous poursuivrons avec énergie tous ceux qui ne jouent pas le jeu collectif et se servent du nom de Bordeaux sans vouloir rien lui apporter en contre-partie..."
L'interprofession viticole bordelaise -qui pêche par une sous-représentation de la production- devrait cependant être prochainement rééquilibrée par la création d'un collège de la coopération viticole. Anne-Gaëlle Beaudoin-Clerc, représentante du préfet a en effet indiqué que le décret est en cours de signature.
G.G.
Proposition de contractualisation- Les représentants du Collectif d'Action des Viticulteurs Bordelais -dont certains ont entamé une action en justice à propos de ces cotisations- ont exprimé leurs réserves. Mais aussi des propositions, notamment en ce qui concerne la contractualisation théoriquement permise par la dernière Loi de Modernisation Agricole, laquelle ne semble pas être "descendue" jusqu'à Bordeaux. C'est le leader du collectif, Dominique Techer, qui a émis cette suggestion, estimant qu'il y a le moyen d'instaurer "un prix de base incompressible" pour les bordeaux rouges génériques. Le président du CIVB, Georges Haushalter, se trouvant dans une position inconfortable -le mutisme du négoce sur le sujet a confirmé son opposition à tout prix minimum- s'est montré disposé à étudier sa mise en oeuvre, "mais sur le prix ,dit-il, cela parait difficile". Bernard Farges, au non du Syndicat des bordeaux et bordeaux supérieur, exprimait quant à lui des réserves à propos de cette contractualisation, et rappelait l'existence d'un processus électif des représentants de la viticulture. Patrick Vasseur, président de la FDSEA souhaitait, en revanche l'officialisation de la contractualisation production-négoce. Parallèlement une fois de plus, des voix se sont élevées contre le fait que des personnes non membres du Conseil puissent s'exprimer en assemblée générale....
Dans son tour d'horizon général, le président du CIVB Georges Haushalter a largement évoqué les promesses du Plan Bordeaux Demain, mais non sans égratigner les contestataires de l'Institution "Malheureusement à côté de tous ces efforts une petite minorité préfère s'agiter dans l'espoir de tout casser, sans rien proposer, et va jusqu'à intenter des procès à son interprofession (....) Cette minorité s'appuie sur quelques leaders auto-proclamés qui n'ont pas réussi à recueillir les suffrages de leurs collègues lors des élections professionnelles (....) Quant aux procès en cours, nous attendons sereinement les décisions de la justice, et d'ici là, je tiens à rappeler que rien ne justifie le non paiement des cotisations volontaires obligatoires au CIVB, et que nous poursuivrons avec énergie tous ceux qui ne jouent pas le jeu collectif et se servent du nom de Bordeaux sans vouloir rien lui apporter en contre-partie..."
L'interprofession viticole bordelaise -qui pêche par une sous-représentation de la production- devrait cependant être prochainement rééquilibrée par la création d'un collège de la coopération viticole. Anne-Gaëlle Beaudoin-Clerc, représentante du préfet a en effet indiqué que le décret est en cours de signature.
G.G.