Succès en 2008 à la cathédrale de Bordeaux (ph Paysud)
Une fois de plus grâce à une heureuse initiative de Polifonia-Eliane Lavail, les hautes voutes de la Cathérale Saint-André de Bordeaux vont retentir aux accents de voix et de musiques chargées d'émotion. Polifonia propose en effet, comme on a pu le lire dans notre Agenda musical ci-contre, un concert exceptionnel organisé au profit de la Ligue de Gironde contre le cancer.
En première partie, en première audition régionale, une œuvre du jeune compositeur français Pierre Thilloy : la cantate « Fraternité » pour chœur, violoncelle solo et récitant. Cette cantate est directement inspirée du célèbre discours de Martin Luther King « I have a dream », qui prend une résonance particulière au moment où les Etats-Unis ont élu un président métis! De plus Polifonia s'est assuré la présence au poste de récitant de Michael Lonsdale, que l’on ne présente plus.
Côté musical on note aussi la présence d’Etienne Péclard, violoncelle solo de l’ONBA, aux côtés de l’Ensemble Vocal d’Aquitaine d’Eliane Lavail. Ces participations exceptionnelles devraient donner une couleur remarquable à l’interprétation de cette œuvre très émouvante.
En deuxième partie, une œuvre majeure de Robert Schumann, son Requiem pour chœur, orchestre et solistes, d’une couleur très sereine, complètera cet appel à la fraternité et à la paix.
En première partie, en première audition régionale, une œuvre du jeune compositeur français Pierre Thilloy : la cantate « Fraternité » pour chœur, violoncelle solo et récitant. Cette cantate est directement inspirée du célèbre discours de Martin Luther King « I have a dream », qui prend une résonance particulière au moment où les Etats-Unis ont élu un président métis! De plus Polifonia s'est assuré la présence au poste de récitant de Michael Lonsdale, que l’on ne présente plus.
Côté musical on note aussi la présence d’Etienne Péclard, violoncelle solo de l’ONBA, aux côtés de l’Ensemble Vocal d’Aquitaine d’Eliane Lavail. Ces participations exceptionnelles devraient donner une couleur remarquable à l’interprétation de cette œuvre très émouvante.
En deuxième partie, une œuvre majeure de Robert Schumann, son Requiem pour chœur, orchestre et solistes, d’une couleur très sereine, complètera cet appel à la fraternité et à la paix.
Qui est Pierre Thilloy?
En avril 2005, Pierre Thilloy se voit décerner la Médaille d’Argent de la Société Académique des Arts,
Sciences et Lettres de Paris pour l’ensemble de son œuvre. Depuis avril 2006, Pierre Thilloy
est soutenu par la Fondation Dokhan pour la musique.
Il poursuit actuellement ses travaux de composition, notamment en direction de la voix, du
quatuor à cordes et de son œuvre symphonique et se dirige de manière très affirmée vers
l’Opéra grande forme.
Il donne aussi de nombreuses master classes et conférences en Europe, aux U.S.A. ainsi qu’en
Asie Centrale et est invité comme juré et président de jury à de très nombreux concours
nationaux et internationaux.
Pierre Thilloy est d’autre part le directeur artistique des Éditions Musicales de La Salamandre,
membre du conseil d’administration du CEFEDEM de Lorraine ainsi que du prestigieux
festival La Nuit des Musiciens à Paris.
En septembre 2006, il est nommé professeur de composition, d’orchestration et de musique à
l’image au Conservatoire National de Région de Nancy et invité en résidence en Ouzbékistan
par l’Ambassade de France afin de développer un projet de création similaire à celui de
l’Azerbaïdjan et créer un festival de musique classique à Samarkand ainsi qu’un festival de
musique de tradition hébraïque à Boukhara.
Sciences et Lettres de Paris pour l’ensemble de son œuvre. Depuis avril 2006, Pierre Thilloy
est soutenu par la Fondation Dokhan pour la musique.
Il poursuit actuellement ses travaux de composition, notamment en direction de la voix, du
quatuor à cordes et de son œuvre symphonique et se dirige de manière très affirmée vers
l’Opéra grande forme.
Il donne aussi de nombreuses master classes et conférences en Europe, aux U.S.A. ainsi qu’en
Asie Centrale et est invité comme juré et président de jury à de très nombreux concours
nationaux et internationaux.
Pierre Thilloy est d’autre part le directeur artistique des Éditions Musicales de La Salamandre,
membre du conseil d’administration du CEFEDEM de Lorraine ainsi que du prestigieux
festival La Nuit des Musiciens à Paris.
En septembre 2006, il est nommé professeur de composition, d’orchestration et de musique à
l’image au Conservatoire National de Région de Nancy et invité en résidence en Ouzbékistan
par l’Ambassade de France afin de développer un projet de création similaire à celui de
l’Azerbaïdjan et créer un festival de musique classique à Samarkand ainsi qu’un festival de
musique de tradition hébraïque à Boukhara.
Une commande publique
Pierre Thilloy dit à propos de son oeuvre:« FRATERNITÉ », cantate profane sur le 3ème mot sacré pour récitant, violoncelle solo & chœur mixte Opus 91n°3 est la 3ème cantate du triptyque commandé par Michel Vuillaume, alors proviseur du lycée Bartholdi de Colmar et de Jean-Luc Bredel, Directeur Régional des Affaires Culturels d’Alsace à l’occasion de ma résidence à Colmar.
Cette œuvre, outre le fait d’être l’aboutissement d’un travail de 3 ans avec les élèves du lycée Bartholdi, est une réponse précise à plusieurs paramètres. Tout d’abord, la commande de l’œuvre étant passée sur des fonds publics, j’ai voulu rendre hommage à cette confiance, d’où le titre générique « Liberté, Égalité, Fraternité », trois cantates profanes sur les mots sacrés, mots sacrés de notre république s’entend. Colmar est aussi la ville de Bartholdi, auteur de la très célèbre Statue de la Liberté, éclairant l’arrivée du Port de New York de sa flamme.
C’est le lien que j’ai voulu mettre en évidence par le choix du texte de Martin Luther King, texte fondateur et révélateur d’un essentiel de la liberté et des droits de l’Homme, choix qui s’avère étrangement pertinent aujourd’hui précisément, mais n’est ce pas le rôle du créateur que d’être une sorte de sentinelle de l’humanité… "
Cette œuvre, outre le fait d’être l’aboutissement d’un travail de 3 ans avec les élèves du lycée Bartholdi, est une réponse précise à plusieurs paramètres. Tout d’abord, la commande de l’œuvre étant passée sur des fonds publics, j’ai voulu rendre hommage à cette confiance, d’où le titre générique « Liberté, Égalité, Fraternité », trois cantates profanes sur les mots sacrés, mots sacrés de notre république s’entend. Colmar est aussi la ville de Bartholdi, auteur de la très célèbre Statue de la Liberté, éclairant l’arrivée du Port de New York de sa flamme.
C’est le lien que j’ai voulu mettre en évidence par le choix du texte de Martin Luther King, texte fondateur et révélateur d’un essentiel de la liberté et des droits de l’Homme, choix qui s’avère étrangement pertinent aujourd’hui précisément, mais n’est ce pas le rôle du créateur que d’être une sorte de sentinelle de l’humanité… "
Schumann: un Requiem pour soi...
En deuxième partie Polifonia propose LE « REQUIEM » OPUS 148 de Robert Schumann
La première exécution de ce Requiem a eu lieu en mars 1865, donc neuf ans après la mort de son compositeur, au cours d’une soirée privée à Leipzig. Clara, qui le découvrit en même temps que le public, écrivit dans son journal : « j’ai été très frappée par cette œuvre, que je n’avais pas imaginée aussi impressionnante ». Composé pour l’une de ses chorales de Düsseldorf en un laps de temps très court – 12 jours pour les voix, 6 jours pour l’orchestration -, ce « Requiem » n’avait en effet jamais été joué du vivant de Robert. Johannes Brahms, le disciple fidèle, avait certes fait éditer l’œuvre à titre posthume, et l’avait même faite répéter, mais sans que sa Première, prévue pour 1863, n’ait pu avoir lieu. L’œuvre, qui met intégralement en musique la liturgie de la Messe des Morts,
est divisée en 9 numéros.
A son premier biographe, Wilhelm von Wasielewski, Robert Schumann aurait déclaré qu’« on écrit toujours un « Requiem » pour soi-même."
(Textes d’après Michèle Lhopiteau-Dorfeuille : « La Musique VocaleSacrée », avec l’aimable autorisation des Éditions « Le Bord de l’Eau ».)
La première exécution de ce Requiem a eu lieu en mars 1865, donc neuf ans après la mort de son compositeur, au cours d’une soirée privée à Leipzig. Clara, qui le découvrit en même temps que le public, écrivit dans son journal : « j’ai été très frappée par cette œuvre, que je n’avais pas imaginée aussi impressionnante ». Composé pour l’une de ses chorales de Düsseldorf en un laps de temps très court – 12 jours pour les voix, 6 jours pour l’orchestration -, ce « Requiem » n’avait en effet jamais été joué du vivant de Robert. Johannes Brahms, le disciple fidèle, avait certes fait éditer l’œuvre à titre posthume, et l’avait même faite répéter, mais sans que sa Première, prévue pour 1863, n’ait pu avoir lieu. L’œuvre, qui met intégralement en musique la liturgie de la Messe des Morts,
est divisée en 9 numéros.
A son premier biographe, Wilhelm von Wasielewski, Robert Schumann aurait déclaré qu’« on écrit toujours un « Requiem » pour soi-même."
(Textes d’après Michèle Lhopiteau-Dorfeuille : « La Musique VocaleSacrée », avec l’aimable autorisation des Éditions « Le Bord de l’Eau ».)
La distribution
Michael Lonsdale
Ce concert bénéficie de la contribution de:
Michael Lonsdale, récitant
Chœur Symphonique Polifonia
Ensemble Vocal d’Aquitaine
Orchestre Aquitaine Hauts-de-Garonne
Junko Saïto-Cattelain, soprano
Aude Extremo, alto
Jacky Da Cunha, ténor
Pierre Bessière, basse
Etienne Péclard, violoncelle solo,
Direction musicale : Eliane Lavail
Deux représentations:dimanche 17 mai à 16 heures et lundi 18 mai à 20h30.
Les bénéfices des concerts seront intégralement versés à la LIGUE 33
CONTRE LE CANCER
Renseignements Polifonia Eliane Lavail Site : www.polifoniael.org
Tel:05 56 86 85 94 / Mail : polifonia@wanadoo.fr
Michael Lonsdale, récitant
Chœur Symphonique Polifonia
Ensemble Vocal d’Aquitaine
Orchestre Aquitaine Hauts-de-Garonne
Junko Saïto-Cattelain, soprano
Aude Extremo, alto
Jacky Da Cunha, ténor
Pierre Bessière, basse
Etienne Péclard, violoncelle solo,
Direction musicale : Eliane Lavail
Deux représentations:dimanche 17 mai à 16 heures et lundi 18 mai à 20h30.
Les bénéfices des concerts seront intégralement versés à la LIGUE 33
CONTRE LE CANCER
Renseignements Polifonia Eliane Lavail Site : www.polifoniael.org
Tel:05 56 86 85 94 / Mail : polifonia@wanadoo.fr