Au Château Luchey Halde (Ph Paysud)
Les chambres d'agriculture sont à un tournant, lequel est imposé par la création des grandes régions, mais aussi par les impératifs démographiques et économiques. La grande chambre APLC sera formée le 15 décembre à Bordeaux. Les chambres départementales doivent s'adapter à ce changement, mais elles survivent. Et c'est sans doute ce qui rassurera le plus les agriculteurs à qui on a longtemps vanté les avantages de la proximité. La chambre d'agriculture de la Gironde vient ainsi d'adopter son budget initial pour 2016 sans recourir à la hausse d'impôt.
Cette adoption est toutefois entourée d'incertitude en raison de la nouvelle répartition des compétences entre les régions et départements. La chambre de la Gironde table cependant sur le maintien de l'aide que lui a, jusqu'ici, apporté le département. La procédure qui implique négociation, ou accord avec la Région désormais maître d'oeuvre en économie, pourrait être longue. Le contexte est d'ailleurs le même pour toutes les compagnies consulaires.
La réorganisation en marche ne fait pas oublier les préoccupations professionnelles, ainsi que celles qui se rapportent à la Société. Une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats de Paris a été observée en préambule à l'ouverture de la session qui se déroulait au Château Luchey Halde, à Mérignac. COP 21 oblige, cette réunion était placée sous le signe du changement climatique.
Thème qui a fait l'objet d'une intervention d'un expert de la chambre régionale Poitou-Charentes, Frédéric Levrault. Ce dernier s'appuie sur des scénarios -qu'il considère comme certains- de réchauffement moyen de 4 ou 5 degrés sur les terres dans quelques décennies, ce qui implique que l'agriculture, et en particulier la viticulture, à se préparent à cette nouvelle ère.
La profession agricole se voit aussi contrainte à réduire fortement l'utilisation des produits phytosanitaires en application du nouveau plan Ecophyto. "Si nous partageons la finalité, a déclaré le président de la chambre d'agriculture Bernard Artigue, on peu s'interroger sur l'objectif quantitatif que nous jugeons peu réaliste, et sur les moyens mobilisés, comme le remplacement des molécules phytopharmaceutiques par des "molécules douces" qui risquent de diminuer l'efficacité de la protection des cultures...." La profession demande par ailleurs "une pause normative" comme l'ont laissé espérer le Premier ministre et le Président de la République.
Cette adoption est toutefois entourée d'incertitude en raison de la nouvelle répartition des compétences entre les régions et départements. La chambre de la Gironde table cependant sur le maintien de l'aide que lui a, jusqu'ici, apporté le département. La procédure qui implique négociation, ou accord avec la Région désormais maître d'oeuvre en économie, pourrait être longue. Le contexte est d'ailleurs le même pour toutes les compagnies consulaires.
La réorganisation en marche ne fait pas oublier les préoccupations professionnelles, ainsi que celles qui se rapportent à la Société. Une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats de Paris a été observée en préambule à l'ouverture de la session qui se déroulait au Château Luchey Halde, à Mérignac. COP 21 oblige, cette réunion était placée sous le signe du changement climatique.
Thème qui a fait l'objet d'une intervention d'un expert de la chambre régionale Poitou-Charentes, Frédéric Levrault. Ce dernier s'appuie sur des scénarios -qu'il considère comme certains- de réchauffement moyen de 4 ou 5 degrés sur les terres dans quelques décennies, ce qui implique que l'agriculture, et en particulier la viticulture, à se préparent à cette nouvelle ère.
La profession agricole se voit aussi contrainte à réduire fortement l'utilisation des produits phytosanitaires en application du nouveau plan Ecophyto. "Si nous partageons la finalité, a déclaré le président de la chambre d'agriculture Bernard Artigue, on peu s'interroger sur l'objectif quantitatif que nous jugeons peu réaliste, et sur les moyens mobilisés, comme le remplacement des molécules phytopharmaceutiques par des "molécules douces" qui risquent de diminuer l'efficacité de la protection des cultures...." La profession demande par ailleurs "une pause normative" comme l'ont laissé espérer le Premier ministre et le Président de la République.