A l'issue de la réunion avec les professionnels qui se tenait ce jour, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll fait le point.
Il assure que les éleveurs et accouveurs "seront indemnisés selon des barèmes établis sur les mêmes bases que celles appliquées lors de la précédente épizootie. Ainsi l’Etat indemnisera les éleveurs en prenant en charge la valeur des animaux abattus et les pertes économiques liées au vide sanitaire."
A ce jour, 154 élevages sont atteints, ce qui a conduit à l’abattage de 1,8 millions d’animaux, dans les foyers et dans les élevages dépeuplés à titre préventif.
Il assure que les éleveurs et accouveurs "seront indemnisés selon des barèmes établis sur les mêmes bases que celles appliquées lors de la précédente épizootie. Ainsi l’Etat indemnisera les éleveurs en prenant en charge la valeur des animaux abattus et les pertes économiques liées au vide sanitaire."
A ce jour, 154 élevages sont atteints, ce qui a conduit à l’abattage de 1,8 millions d’animaux, dans les foyers et dans les élevages dépeuplés à titre préventif.
Sur le terrain, le mécontentement s'amplifie. Plusieurs centaines d'éleveurs ont manifesté ce jour à Mont-de-Marsan à l'appel du MODEF. Pour la Coordination Rurale de Lot-et-Garonne qui parle de "tsunami", "l'abattage des palmipèdes de façon aussi systématique est traumatisante à bien des égards et aura perturbé pour longtemps le peu d’activité potentiellement restante".La Région Nouvelle-Aquitaine demeure de son côté attentive. Le président Alain Rousset a notamment déclaré:"« C'est avec inquiétude pour notre filière foie gras et nos producteurs que j'ai appris l'extension de la zone d'abattage à 22 communes supplémentaires, touchant aujourd'hui la Chalosse. J'imagine sans peine l'incompréhension et le désarroi des éleveurs qui vont devoir abattre leurs animaux et les voir partir à l'équarrissage. Je tiens à apporter tout mon soutien à nos agriculteurs dans cette épreuve. »