Ph RD
La visite des essais de l’ANITTA (Association Nationale Interprofessionnelle et Technique du Tabac), qui a eu lieu le 4 août, est le rendez-vous annuel incontournable des professionnels de la tabaculture. C’est l’occasion de se réunir sur le site expérimental de l’ANITTA au domaine de la Tour à Bergerac, pour faire le point des expérimentations menées en 2011 et d’envisager l’avenir de la culture.
BERGERAC devient le site expérimental de référence de l’ANITTA - Depuis le 1er juillet, la station expérimentale de la coopérative Périgord Tabac a été intégrée totalement à l’ANITTA et devient ainsi le site de référence pour l’expérimentation tabacole française comme l’a indiqué le Vice Président de l’ANITTA, Daniel GASPARINI, en accueillant les participants venus de France et de l’étranger (Italie, Croatie, Suisse, Tunisie…). Les travaux menés par la station de Bergerac s’inscrivent dans un programme défini par FranceAgriMer et le CASDAR (Ministère de l’Agriculture) dans le cadre d’un contrat d’objectifs (2009-2013) qui vise notamment à améliorer l’efficience des intrants; à mobiliser les ressources génétiques; à maitriser les bioagresseurs; à améliorer et caractériser la qualité des produits; à développer l’Agriculture Biologique et à étudier de nouveaux systèmes en matière de récolte, séchage, effeuillaison pour la production du Burley. La contribution de la Région Aquitaine est également indispensable pour la mise en place d’essais en lien avec des problématiques locales.
BERGERAC devient le site expérimental de référence de l’ANITTA - Depuis le 1er juillet, la station expérimentale de la coopérative Périgord Tabac a été intégrée totalement à l’ANITTA et devient ainsi le site de référence pour l’expérimentation tabacole française comme l’a indiqué le Vice Président de l’ANITTA, Daniel GASPARINI, en accueillant les participants venus de France et de l’étranger (Italie, Croatie, Suisse, Tunisie…). Les travaux menés par la station de Bergerac s’inscrivent dans un programme défini par FranceAgriMer et le CASDAR (Ministère de l’Agriculture) dans le cadre d’un contrat d’objectifs (2009-2013) qui vise notamment à améliorer l’efficience des intrants; à mobiliser les ressources génétiques; à maitriser les bioagresseurs; à améliorer et caractériser la qualité des produits; à développer l’Agriculture Biologique et à étudier de nouveaux systèmes en matière de récolte, séchage, effeuillaison pour la production du Burley. La contribution de la Région Aquitaine est également indispensable pour la mise en place d’essais en lien avec des problématiques locales.
Des inquiétudes pour Sarlat
Une production en baisse : En 2011, la production de tabac française poursuit sa chute, avec 12% de surface en moins pour le Virginie et 17% pour le Burley, accentuant encore les baisses déjà constatées en 2010. «Comment pourrait-on imaginer la poursuite de la production sans contribution externe, surtout quand les producteurs français et européens doivent rivaliser avec les pays émergents ?», s’interrogeait Jacques BEAUDOIN, Président de Périgord Tabac lors de la dernière A.G. de la coopérative en février dernier. La situation devient très critique et la Dordogne, longtemps 1er département tabacole du Sud de la France, passe derrière le Lot & Garonne. Alors que dans les années 60’, on comptait encore plus de 12 000 producteurs pour 4300 ha, on ne dénombrait en 2010 que 243 producteurs périgourdins pour 358 ha. Cette baisse de production a également un impact sur la filière toute entière et notamment sur l’activité de l’usine de transformation situé à Sarlat où un plan de réduction des effectifs est actuellement en cours.
Les tabaculteurs vivent des heures difficiles, dans un monde agricole en pleine mutation et en crise, et il faut le dire, sans aucun lien direct sur la consommation qui reste relativement stable.
Note photo : Visite des essais expérimentaux de tabac, et accueil de la journée par D. GASPARINI, Vice Président de l’ANITTA en présence de M.BOURGEOIS, conseiller général et L. FLORCZUK, représentants la ville de Bergerac, des personnels de l’Institut du Tabac-groupe ITG, de dirigeants et techniciens de coopératives.
R.DELON
Les tabaculteurs vivent des heures difficiles, dans un monde agricole en pleine mutation et en crise, et il faut le dire, sans aucun lien direct sur la consommation qui reste relativement stable.
Note photo : Visite des essais expérimentaux de tabac, et accueil de la journée par D. GASPARINI, Vice Président de l’ANITTA en présence de M.BOURGEOIS, conseiller général et L. FLORCZUK, représentants la ville de Bergerac, des personnels de l’Institut du Tabac-groupe ITG, de dirigeants et techniciens de coopératives.
R.DELON