Au CA Aquitaine:Mme F. Boscus-Galasso, MM Garuz, Château,Mme O.Farret (Ph Paysud)
C'est une première en France, et elle est à mettre à l'actif des Caisses Régionales de Crédit Agricole d'Aquitaine et Pyrénées-Gascogne: ces banques "vertes" s'unissent pour porter un projet d'école de formation professionnelle d'un nouveau genre. Nom: ETIcoop. Statut: coopératif. Missions annoncées: principalement oeuvrer en faveur de la culture coopérative (un mot qui semble remplacer de celui de "mutualiste" ) favoriser la création d'entreprises axées sur le territoire des deux Caisses Régionales ( Gironde, Landes, Lot-et-Garonne pour la première, Gers, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques, Pays Basque espagnol pour la seconde). Présenté au cours d'une conférence de presse, et en visio-conférence assurant l'interconnexion entre Bordeaux, Pau, et Paris, le projet devrait être opérationnel en 2013.
L'ETICoop, s'annonce comme une démarche souple permettant de définir et d'adapter des programmes de formation en fonction de la demande exprimée. Mais selon ce qu'ont expliqué les dirigeants des deux Caisses, il s'agit de disposer d'un outil capable de répondre aux besoins de l'entreprise coopérative, dont les valeurs et le fonctionnement sont différents des entreprises privées. Elle pourra prendre en charge des créateurs d'entreprises, des cadres, des salariés, ainsi que des acteurs qui ne se situent pas dans le monde de la coopération, mais qui souhaitent s'imprégner de ses méthodes et de sa culture. La priorité sera donnée à l'accompagnement de la création d'entreprise dans les domaines de l'industrie, de l'artisanat, de l'agroalimentaire, des services, ou de développement de l'usage de l'Internet. L'Eticoop disposera d'entrée d'une enveloppe de 100 millions d'euros pour cet axe. Le financement des études semble devoir faire appel à diverses sources, dont les fonds destinés à la formation. A noter aussi que la formule conduit à fédérer les actions de formation interne des deux Caisses Régionales.
L'ETICoop, s'annonce comme une démarche souple permettant de définir et d'adapter des programmes de formation en fonction de la demande exprimée. Mais selon ce qu'ont expliqué les dirigeants des deux Caisses, il s'agit de disposer d'un outil capable de répondre aux besoins de l'entreprise coopérative, dont les valeurs et le fonctionnement sont différents des entreprises privées. Elle pourra prendre en charge des créateurs d'entreprises, des cadres, des salariés, ainsi que des acteurs qui ne se situent pas dans le monde de la coopération, mais qui souhaitent s'imprégner de ses méthodes et de sa culture. La priorité sera donnée à l'accompagnement de la création d'entreprise dans les domaines de l'industrie, de l'artisanat, de l'agroalimentaire, des services, ou de développement de l'usage de l'Internet. L'Eticoop disposera d'entrée d'une enveloppe de 100 millions d'euros pour cet axe. Le financement des études semble devoir faire appel à diverses sources, dont les fonds destinés à la formation. A noter aussi que la formule conduit à fédérer les actions de formation interne des deux Caisses Régionales.
"Additionner les compétences"
Les deux caisses de Crédit Agricole associent à leur initiative des organismes universitaires:l'ESTIA (Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées) de Bidart, l'IAE (Institut d'Administration des Entreprises) de Pau et de Bayonne, la Chaire de Management des Entreprises financières de l'Université de Bordeaux IV. Il est créé un Conseil scientifique dont seront membres les représentants de ces structures, ainsi que l'IFCAM (Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel). Il aura pour mission "d'orienter et de valider les contenus pédagogiques et d'impulser les actions de recherche appliquée". La structure sera une société coopérative, dont les sociétaires seront les deux Caisses, l'IFCAM, et éventuellement des coopératives régionales intéressées. ETICoop disposera d'un capital social de départ 10 000 €, chaque Caisse apportant 4000€ et l'IFCAM 2000€..
Bien que l'école soit en mesure de démarrer sans disposer d'une implantation , il n'est pas exclu de l'installer dans ses propres murs. L'initiative a été largement commentée par les dirigeants des deux banques régionales, notamment Jean-Claude Rigaud, président de Pyrénées-Gascogne, Jean Philippe, directeur général, et côté Aquitaine, par Rémi Garuz nouveau président, et Guy Château, directeur général. Ce dernier a notamment souligné, comme l'avait fait le président de Pyrénées-Gascogne, qu'il ne s'agit pas de concurrencer d'autres outils de formation, mais "d'additionner les compétences" ainsi que "les produits et les offres". Selon le directeur général de la CRCA d'Aquitaine "L' Ecole devra favoriser la gouvernance de l'entreprise de nature coopérative" et elle se situe "au coeur du développement territorial ". "Elle donnera l'occasion de mettre en évidence les initiatives locales" ajoutait-il citant en exemple une coopérative landaise de valorisation énergétique du bois d'éclaircie. De son côté Rémi Garuz rappelait que le territoire est maillé de coopératives, et que l'initiative est à partager...
Gilbert Garrouty
Bien que l'école soit en mesure de démarrer sans disposer d'une implantation , il n'est pas exclu de l'installer dans ses propres murs. L'initiative a été largement commentée par les dirigeants des deux banques régionales, notamment Jean-Claude Rigaud, président de Pyrénées-Gascogne, Jean Philippe, directeur général, et côté Aquitaine, par Rémi Garuz nouveau président, et Guy Château, directeur général. Ce dernier a notamment souligné, comme l'avait fait le président de Pyrénées-Gascogne, qu'il ne s'agit pas de concurrencer d'autres outils de formation, mais "d'additionner les compétences" ainsi que "les produits et les offres". Selon le directeur général de la CRCA d'Aquitaine "L' Ecole devra favoriser la gouvernance de l'entreprise de nature coopérative" et elle se situe "au coeur du développement territorial ". "Elle donnera l'occasion de mettre en évidence les initiatives locales" ajoutait-il citant en exemple une coopérative landaise de valorisation énergétique du bois d'éclaircie. De son côté Rémi Garuz rappelait que le territoire est maillé de coopératives, et que l'initiative est à partager...
Gilbert Garrouty