A l'occasion de sa conférence de presse de rentrée, le président de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset a indiqué qu'il a deux soucis majeurs :la pandémie et la relance économique avec son pendant, l'emploi.
Concernant la situation sanitaire il a notamment souligné qu'il faut tout faire pour éviter un nouveau confinement. A ses ses yeux cela passe par le respect des mesures de précaution, en particulier du côté des jeunes, des réunions de famille -il appelle à les éviter-et des vestiaires sportifs qui sont les principales sources de diffusion du virus. Mais il rappelle qu'en matière de santé "la région n'a pas la main" le rôle étant réservé à l'Etat. L'occasion pour lui d'aborder une nouvelle fois la question de la répartition des compétences. Il estime donc que les régions devraient être habilitées en matière de santé publique. Et devant les insuffisances en matière de capacité de tests , il prône le rapprochement entre la médecine vétérinaire et la médecine humaine. On notera aussi qu'il est favorable à la vaccination obligatoire contre la grippe pour certaines catégories de population.
En matière économique un communiqué de la région diffusé en marge de la conférence précise que les élus du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine se prononceront le lundi 5 octobre prochain sur le plan de reconquête et de transitions présenté par l’exécutif, dans la foulée du plan d’urgence dont les actions sont toujours en cours de déploiement : fonds de TPE, fonds de PME, aides en trésorerie pour les associations..Ce plan de reconquête, élaboré depuis trois mois en lien avec les acteurs professionnels, prend acte de la situation économique et sociale de la rentrée Les chiffres de l’emploi sont préoccupants, avec une augmentation du nombre de chômeurs de catégorie A de 16,8% de décembre 2019 à juillet 2020. Et la liste des plans sociaux s’allonge chaque semaine.
UN SOUVERAINISME SANS NATIONALISME
Alain Rousset a plaidé pour une reconquête souverainiste en matière économique, mais dans le cadre d'un souverainisme qui ne soit pas "nationaliste". Il a cité une liste de ce que l'on ne fait pas, ou plus, en France et en Aquitaine: bases de médicaments, constituants de méthanisation, éléments du photovoltaïque, formation à l'électronique, soja... Il s'est dit prêt à financer des mini-usines de reconquête de façon à intéresser les industriels. Le président de la région, pour réussir la reconquête demeure cependant sur le terrain des mesures de financement, prônant notamment la régionalisation de la BPI. Il n'aborde pas les mesures d'ordre politique sur lesquelles pourrait s'appuyer le souverainisme économique.
Interrogé sur un éventuel rapprochement avec En Marche, il est paru embarrassé rappelant toutefois que E. Macron a été élu avec 70% de voix socialistes. "Il n'est jamais trop tard pour revenir au bercail" lançait-il après avoir rappelé qu'il conserve sa carte au PS.
G.G.
Concernant la situation sanitaire il a notamment souligné qu'il faut tout faire pour éviter un nouveau confinement. A ses ses yeux cela passe par le respect des mesures de précaution, en particulier du côté des jeunes, des réunions de famille -il appelle à les éviter-et des vestiaires sportifs qui sont les principales sources de diffusion du virus. Mais il rappelle qu'en matière de santé "la région n'a pas la main" le rôle étant réservé à l'Etat. L'occasion pour lui d'aborder une nouvelle fois la question de la répartition des compétences. Il estime donc que les régions devraient être habilitées en matière de santé publique. Et devant les insuffisances en matière de capacité de tests , il prône le rapprochement entre la médecine vétérinaire et la médecine humaine. On notera aussi qu'il est favorable à la vaccination obligatoire contre la grippe pour certaines catégories de population.
En matière économique un communiqué de la région diffusé en marge de la conférence précise que les élus du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine se prononceront le lundi 5 octobre prochain sur le plan de reconquête et de transitions présenté par l’exécutif, dans la foulée du plan d’urgence dont les actions sont toujours en cours de déploiement : fonds de TPE, fonds de PME, aides en trésorerie pour les associations..Ce plan de reconquête, élaboré depuis trois mois en lien avec les acteurs professionnels, prend acte de la situation économique et sociale de la rentrée Les chiffres de l’emploi sont préoccupants, avec une augmentation du nombre de chômeurs de catégorie A de 16,8% de décembre 2019 à juillet 2020. Et la liste des plans sociaux s’allonge chaque semaine.
UN SOUVERAINISME SANS NATIONALISME
Alain Rousset a plaidé pour une reconquête souverainiste en matière économique, mais dans le cadre d'un souverainisme qui ne soit pas "nationaliste". Il a cité une liste de ce que l'on ne fait pas, ou plus, en France et en Aquitaine: bases de médicaments, constituants de méthanisation, éléments du photovoltaïque, formation à l'électronique, soja... Il s'est dit prêt à financer des mini-usines de reconquête de façon à intéresser les industriels. Le président de la région, pour réussir la reconquête demeure cependant sur le terrain des mesures de financement, prônant notamment la régionalisation de la BPI. Il n'aborde pas les mesures d'ordre politique sur lesquelles pourrait s'appuyer le souverainisme économique.
Interrogé sur un éventuel rapprochement avec En Marche, il est paru embarrassé rappelant toutefois que E. Macron a été élu avec 70% de voix socialistes. "Il n'est jamais trop tard pour revenir au bercail" lançait-il après avoir rappelé qu'il conserve sa carte au PS.
G.G.