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Alain Rousset écrit à François Fillon à propos de la crise du lait
Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine et président de l’Association des Régions de France, a écrit ce mardi 29 septembre au Premier Ministre, François Fillon, à propos de la crise nationale et européenne que connaît la filière laitière.
Voici sa lettre:
« Monsieur le Premier Ministre,
La crise actuelle de la filière laitière en général et des producteurs de lait en particulier les plonge dans le désarroi avec de très graves conséquences pour certains territoires régionaux.
L'effondrement sans précédent du prix du lait met une nouvelle fois en évidence l’impérieuse nécessité de disposer de mécanismes de régulation. Il s'agit de préserver le modèle agricole européen fondé sur un triptyque environnemental, sociétal et territorial.
Le devenir de l’agriculture française et des territoires ruraux ne peut être laissé aux seules lois du marché parce que les réformes successives de la politique agricole commune ont conduit au démantèlement de l’ensemble des outils de protection et de sécurité.
Face à l’urgence de la situation, les Régions vous demandent de prendre des initiatives fortes en faveur d’outils de stabilisation du marché. Elles considèrent qu’il n’existe pas de fatalité à la disparition des quotas.
Il est donc du devoir de la France, à l'origine de leur mise en place en 1984, de tout mettre en œuvre aujourd’hui pour conserver cet important outil de régulation. Il est également urgent de renforcer de façon significative les mécanismes de stockage.
Au-delà de ces outils visant à rétablir une politique agricole commune protectrice, comme l’avait d’ailleurs demandé les Régions dans le cadre du bilan de santé, il convient, face à la détresse réelle des éleveurs laitiers, de mettre en œuvre des mesures de solidarité nationale à la hauteur de la crise historique que connaît cette filière.
Monsieur René Souchon – président de la Commission agriculture de l'Association des Régions de France et moi-même, nous nous tenons à votre disposition pour vous fournir toute information complémentaire et échanger avec vous sur ce sujet lors d’une prochaine rencontre.
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, etc."
Voici sa lettre:
« Monsieur le Premier Ministre,
La crise actuelle de la filière laitière en général et des producteurs de lait en particulier les plonge dans le désarroi avec de très graves conséquences pour certains territoires régionaux.
L'effondrement sans précédent du prix du lait met une nouvelle fois en évidence l’impérieuse nécessité de disposer de mécanismes de régulation. Il s'agit de préserver le modèle agricole européen fondé sur un triptyque environnemental, sociétal et territorial.
Le devenir de l’agriculture française et des territoires ruraux ne peut être laissé aux seules lois du marché parce que les réformes successives de la politique agricole commune ont conduit au démantèlement de l’ensemble des outils de protection et de sécurité.
Face à l’urgence de la situation, les Régions vous demandent de prendre des initiatives fortes en faveur d’outils de stabilisation du marché. Elles considèrent qu’il n’existe pas de fatalité à la disparition des quotas.
Il est donc du devoir de la France, à l'origine de leur mise en place en 1984, de tout mettre en œuvre aujourd’hui pour conserver cet important outil de régulation. Il est également urgent de renforcer de façon significative les mécanismes de stockage.
Au-delà de ces outils visant à rétablir une politique agricole commune protectrice, comme l’avait d’ailleurs demandé les Régions dans le cadre du bilan de santé, il convient, face à la détresse réelle des éleveurs laitiers, de mettre en œuvre des mesures de solidarité nationale à la hauteur de la crise historique que connaît cette filière.
Monsieur René Souchon – président de la Commission agriculture de l'Association des Régions de France et moi-même, nous nous tenons à votre disposition pour vous fournir toute information complémentaire et échanger avec vous sur ce sujet lors d’une prochaine rencontre.
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, etc."
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