Luc Servant (ph DR)
L'année 2022 sera riche en actions pour la chambre régionale d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine. C'est ce que vient de souligner son président Luc Servant à l'occasion de ses voeux à la presse. L'institution aura en effet à prendre en compte une évolution de son fonctionnement et l'adaptation de l'agriculture sous l'angle du renouvellement des générations et du changement climatique.
Les chambres d'agriculture se sont en effet engagées dans le contrat d'objectif et de performances avec les pouvoirs publics, lesquels les ont assurées du maintien de la taxe spécifique. Cependant, confrontées au problème démographique, elles devront encourager les jeunes à entrer dans le métier, et trouver de nouvelles vocations.
Une deuxième priorité sera la question économique, avec une démarche de reconquête de la valeur ajoutée, et éventuellement le recours à de nouvelles productions. Mais dans l'immédiat l'agriculture est confrontée aux conséquences de l'augmentation du coût de l'énergie, qui se répercute sur les prix des engrais et des aliments du bétail. La région avec ses filières élevage et avicole est particulièrement concernée. Des questions se posent:le marché pourra-t-il absorber la hausse des coûts de production et le consommateur acceptera-t-il payer plus? La chambre régionale incitera à une politique des territoires et à la défense des productions, en particulier de volailles, afin que celles-ci ne migrent pas ailleurs.
La profession sera d'autre part attentive à la mise en place de la nouvelle PAC qui doit être opérationnelle en 2023. Luc Servant ne semble pas trop préoccupé par l'incidence de l'élection présidentielle française. "La France préside l'Europe et défendra le dossier. En cas de changement de majorité, les dés seront jetés! Et les différentes couleurs politiques affichent des positions voisines de défense de l'agriculture française".
Le troisième grand axe est la transition agro-écologique, lequel exige un vaste soutien technique. Pour Luc Servant celui-ci doit inclure une réelle politique de l'eau, y compris sur la ressource et le stockage.
Enfin Luc Servant a indiqué que le Salon International de l'Agriculture aura bien lieu Porte de Versailles. Celui de Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux également, mais dans une forme "mixte".
G.G.
Les chambres d'agriculture se sont en effet engagées dans le contrat d'objectif et de performances avec les pouvoirs publics, lesquels les ont assurées du maintien de la taxe spécifique. Cependant, confrontées au problème démographique, elles devront encourager les jeunes à entrer dans le métier, et trouver de nouvelles vocations.
Une deuxième priorité sera la question économique, avec une démarche de reconquête de la valeur ajoutée, et éventuellement le recours à de nouvelles productions. Mais dans l'immédiat l'agriculture est confrontée aux conséquences de l'augmentation du coût de l'énergie, qui se répercute sur les prix des engrais et des aliments du bétail. La région avec ses filières élevage et avicole est particulièrement concernée. Des questions se posent:le marché pourra-t-il absorber la hausse des coûts de production et le consommateur acceptera-t-il payer plus? La chambre régionale incitera à une politique des territoires et à la défense des productions, en particulier de volailles, afin que celles-ci ne migrent pas ailleurs.
La profession sera d'autre part attentive à la mise en place de la nouvelle PAC qui doit être opérationnelle en 2023. Luc Servant ne semble pas trop préoccupé par l'incidence de l'élection présidentielle française. "La France préside l'Europe et défendra le dossier. En cas de changement de majorité, les dés seront jetés! Et les différentes couleurs politiques affichent des positions voisines de défense de l'agriculture française".
Le troisième grand axe est la transition agro-écologique, lequel exige un vaste soutien technique. Pour Luc Servant celui-ci doit inclure une réelle politique de l'eau, y compris sur la ressource et le stockage.
Enfin Luc Servant a indiqué que le Salon International de l'Agriculture aura bien lieu Porte de Versailles. Celui de Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux également, mais dans une forme "mixte".
G.G.