Source;Agence bio
L'agriculture bio, aussi bien côté production que consommation subit un coup de froid après une période de forte expansion. Le point de situation qui vient d'être effectué ce jour au niveau Nouvelle-Aquitaine au cours d'une visio-conférence confirme le ralentissement statistiques à l'appui (voir infographie).
Sylvie DULONG, présidente de Bio Nouvelle-Aquitaine, Philippe LEYMAT, président d'INTERBIO Nouvelle-Aquitaine, Marie GRIFFATON et Hugues BONNEFOND, élus référents bio des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine participaient à cette présentation.
L'agriculture biologique est désormais bien présente avec une valeur de production (France) de 12 milliards d'euros, portée par les vents de la transition énergétique et de l'agriculture "durable".
Mais voila: la bio subit les contre-coups de politiques entraînant une inflation galopante sur les produits alimentaires. Il en résulte aussi un coup de frein en matière de production, lequel se confond avec le départ à la retraite d'agriculteurs bios. Pourtant il est des jeunes qui s'installent avec des projets de bio., ce qui ne va pas dans le sens d'adaptation à un marché qui se recentre sur le moins cher, donc le conventionnel. Il est à noter cependant que la grande distribution ne semble pas mettre en avant le bio, la baisse des ventes dans ces magasins étant de plus de 4%
Par ailleurs il est annoncé une étude du cabinet bordelais Attitudes et Société -destinée à Natexpo- qui révèle que le circuit des magasins spécialisés bio a été particulièrement impacté, avec près de 200 fermetures et une chute de la fréquentation.
Parmi les principaux enseignements :
- Alors que l’image du magasin spécialisé ressort très positive sur l’originalité, le choix des produits, l’ambiance des magasins et l’accueil, 85% des Français le trouvent trop cher.
- Par ailleurs, il reste difficile à trouver pour près d'une personne sur 2 (47 %) et la même proportion déclare avoir du mal à s'y repérer.
- Les Français sont des locavores ! Ils sont près de 8 sur 10 à considérer que consommer des produits locaux préserve davantage la planète qu'acheter des produits bio.
Sylvie DULONG, présidente de Bio Nouvelle-Aquitaine, Philippe LEYMAT, président d'INTERBIO Nouvelle-Aquitaine, Marie GRIFFATON et Hugues BONNEFOND, élus référents bio des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine participaient à cette présentation.
L'agriculture biologique est désormais bien présente avec une valeur de production (France) de 12 milliards d'euros, portée par les vents de la transition énergétique et de l'agriculture "durable".
Mais voila: la bio subit les contre-coups de politiques entraînant une inflation galopante sur les produits alimentaires. Il en résulte aussi un coup de frein en matière de production, lequel se confond avec le départ à la retraite d'agriculteurs bios. Pourtant il est des jeunes qui s'installent avec des projets de bio., ce qui ne va pas dans le sens d'adaptation à un marché qui se recentre sur le moins cher, donc le conventionnel. Il est à noter cependant que la grande distribution ne semble pas mettre en avant le bio, la baisse des ventes dans ces magasins étant de plus de 4%
Par ailleurs il est annoncé une étude du cabinet bordelais Attitudes et Société -destinée à Natexpo- qui révèle que le circuit des magasins spécialisés bio a été particulièrement impacté, avec près de 200 fermetures et une chute de la fréquentation.
Parmi les principaux enseignements :
- Alors que l’image du magasin spécialisé ressort très positive sur l’originalité, le choix des produits, l’ambiance des magasins et l’accueil, 85% des Français le trouvent trop cher.
- Par ailleurs, il reste difficile à trouver pour près d'une personne sur 2 (47 %) et la même proportion déclare avoir du mal à s'y repérer.
- Les Français sont des locavores ! Ils sont près de 8 sur 10 à considérer que consommer des produits locaux préserve davantage la planète qu'acheter des produits bio.