Une botte de paille en guise de pupitre
Capture d'écran Cnews
Une approche sympathique, un amour affirmé en faveur de l'agriculture, une série d'annonces, dont des mesures de simplification, l'arrêt de la hausse de la taxation du GNR (bien que l'on ait du mal à comprendre la procédure),50 millions pour le bio... Gabriel Attal a en partie répondu aux attentes des agriculteurs mobilisés. A chaud les commentaires étaient mitigés, bien que l'éleveur à l''origine du premier barrage sur l'A 64, Jérôme Bayle, fut satisfait annonçant la levée de celui-ci.
Le Premier ministre a démontré une fois de plus ses talents de communicant à travers un long préambule, affirmant l'intention du gouvernement "de mettre l'agriculture au-dessus de tout", et on aura noté, concernant la simplification, qu'il botte en touche en direction des préfets. Autres points:la volonté de faciliter les construction de réserves d'eau et d'accélérer les procédures, démarche vouée à faire des vagues du côté des écologistes. G. Attal sur le registre de la simplification parle de contrôle unique de l'exploitation.
Reste à voir si ces bonnes intentions annoncées seront suivies de concrétisation. Gabriel Attal et le gouvernement ne pouvaient que se consacrer aux dispositions nationales. Car l'essentiel de la politique agricole se décide à Bruxelles. On eut pu attendre une initiative forte à ce niveau. Mais rien si ce n'est la promesse de s'opposer aux traités de libre échange. Or, on sait qu'en la matière la compétence est exclusivement européenne...
Gilbert Garrouty
Le Premier ministre a démontré une fois de plus ses talents de communicant à travers un long préambule, affirmant l'intention du gouvernement "de mettre l'agriculture au-dessus de tout", et on aura noté, concernant la simplification, qu'il botte en touche en direction des préfets. Autres points:la volonté de faciliter les construction de réserves d'eau et d'accélérer les procédures, démarche vouée à faire des vagues du côté des écologistes. G. Attal sur le registre de la simplification parle de contrôle unique de l'exploitation.
Reste à voir si ces bonnes intentions annoncées seront suivies de concrétisation. Gabriel Attal et le gouvernement ne pouvaient que se consacrer aux dispositions nationales. Car l'essentiel de la politique agricole se décide à Bruxelles. On eut pu attendre une initiative forte à ce niveau. Mais rien si ce n'est la promesse de s'opposer aux traités de libre échange. Or, on sait qu'en la matière la compétence est exclusivement européenne...
Gilbert Garrouty