Alain Rousset vient d'être élu président du Comité de Bassin Adour-Garonne "le Parlement de l'eau" succédant à Martin Malvy qui a assumé la même présidence pendant 12 années. Ce dernier gardera tout de même le contact puisqu'il devient président d'honneur de l'institution.
C'est Etienne Guyot, préfet coordonnateur du bassin Adour-Garonne, qui a installé un Comité largement renouvelé et élargi dans sa composition comme le prévoit la dernière loi sur la biodiversité.
L'assemblée qui compte 135 membres est renouvelée à plus de 60%, et "exemplaire" dans sa représentation géographique du grand Sud-Ouest, plus équilibrée dans la représentation hommes/femmes (42 femmes contre 18 lors de la précédente mandature), associant des représentants des collectivités de l'ensemble du territoire, des parlementaires, des industriels, des agriculteurs, des consommateurs et des associations de protection de la nature
UN BIEN PRECIEUX
Après les hommages et remerciements d'usage entre les deux présidents, Alain Rousset et le préfet ont exprimé au cours d'une visio-conférence les grandes lignes du programme de cette nouvelle mandature. Le préfet a ainsi souligné la nécessité d'agir"sur le quantitatif et le qualitatif" rappelant "que l'eau est un bien précieux-qui provoque aussi des inondations- qu'il faut protéger et gérer".
Alain Rousset insistait pour sa part sur la nécessité d'améliorer la qualité des eaux en faisant appel aux nouvelles technologies de filtration, mais aussi en agissant à la base, notamment par une moindre utilisation des plastiques et éléments polluants, à l'exemple de la politique menée en Nouvelle-Aquitaine. "L'eau est un élément de la transition écologique" a-t-il affirmé. Le nouveau président a dit vouloir "s'adosser plus à la communauté scientifique." A ses yeux, en matière de partage de l'usage de l'eau, il faut sortir du débat conflictuel qui empêche d'avancer. Mais selon lui on doit aussi "accompagner" les acteurs, notamment en agriculture lorsque cela bouleverse les habitudes.
ET LES RETENUES?
Une fois de plus il n'a pas été exprimé une politique claire en matière de réserves d'eau alors que les besoins sont grands. Les question posées sur l'avenir du lac de Caussade en en Lot-et-Garonne et du projet de Sivens (Tarn) n'ont pas reçu de réponses claires. Néanmoins -et c'est tout de même une évolution- Alain Rousset et le préfet Etienne Guyot se sont rejoints pour considérer qu'en matière de "réserves de substitution" et de projets de territoire "il faut que l'on arrive à se mettre d'accord" (A. Rousset), "que l'on arrive à des solution de compromis "(E.Guyot).
G.G.
C'est Etienne Guyot, préfet coordonnateur du bassin Adour-Garonne, qui a installé un Comité largement renouvelé et élargi dans sa composition comme le prévoit la dernière loi sur la biodiversité.
L'assemblée qui compte 135 membres est renouvelée à plus de 60%, et "exemplaire" dans sa représentation géographique du grand Sud-Ouest, plus équilibrée dans la représentation hommes/femmes (42 femmes contre 18 lors de la précédente mandature), associant des représentants des collectivités de l'ensemble du territoire, des parlementaires, des industriels, des agriculteurs, des consommateurs et des associations de protection de la nature
UN BIEN PRECIEUX
Après les hommages et remerciements d'usage entre les deux présidents, Alain Rousset et le préfet ont exprimé au cours d'une visio-conférence les grandes lignes du programme de cette nouvelle mandature. Le préfet a ainsi souligné la nécessité d'agir"sur le quantitatif et le qualitatif" rappelant "que l'eau est un bien précieux-qui provoque aussi des inondations- qu'il faut protéger et gérer".
Alain Rousset insistait pour sa part sur la nécessité d'améliorer la qualité des eaux en faisant appel aux nouvelles technologies de filtration, mais aussi en agissant à la base, notamment par une moindre utilisation des plastiques et éléments polluants, à l'exemple de la politique menée en Nouvelle-Aquitaine. "L'eau est un élément de la transition écologique" a-t-il affirmé. Le nouveau président a dit vouloir "s'adosser plus à la communauté scientifique." A ses yeux, en matière de partage de l'usage de l'eau, il faut sortir du débat conflictuel qui empêche d'avancer. Mais selon lui on doit aussi "accompagner" les acteurs, notamment en agriculture lorsque cela bouleverse les habitudes.
ET LES RETENUES?
Une fois de plus il n'a pas été exprimé une politique claire en matière de réserves d'eau alors que les besoins sont grands. Les question posées sur l'avenir du lac de Caussade en en Lot-et-Garonne et du projet de Sivens (Tarn) n'ont pas reçu de réponses claires. Néanmoins -et c'est tout de même une évolution- Alain Rousset et le préfet Etienne Guyot se sont rejoints pour considérer qu'en matière de "réserves de substitution" et de projets de territoire "il faut que l'on arrive à se mettre d'accord" (A. Rousset), "que l'on arrive à des solution de compromis "(E.Guyot).
G.G.