Jean-Luc Gleyze entouré de conseillers (ph Paysud)
Jean-Luc Gleyze,président du Conseil départemental de la Gironde, à l'occasion de ses voeux à la presse, qui, en préambule, avait rappelé que la même cérémonie en 2015 avait douloureusement coïncidé avec l'attentat contre Charlie Hebdo, à souhaité à la presse et aux journalistes "de pouvoir poursuivre le libre exercice de leur métier", ce qui est indispensable à la vie démocratique. D'autant, a-t-il noté, que, selon le classement de Reporter sans frontière, la France n'est classée que 38e au plan mondial pour la liberté de la presse. Il a estimé que 2015 restera "une année tristement marquante" avec les manifestations du terrorisme," guerre d'un nouveau genre". Il s'est notamment demandé "comment nos villes et nos villages peuvent produire de tels monstres". Le président de ce département, qui, comme tous les autres, se trouve confronté au grand chambardement dû à la réforme territoriale, a souhaité plus de paix et de justice en 2016.
Point d'interrogation aussi sur l'aide à l'agriculture. Le département pourrait conserver une partie de la compétence dans le cadre d'une convention avec la Région. Ce qui n'est pas fait. Ainsi en situation de crise agricole, Jean-Luc Gleyze n'a pas caché que le département n'a plus les moyens, ni le droit, d'intervenir. Précisément, on se trouve en face de la grippe aviaire, qui frappe ( par le vide sanitaire imposé) les producteurs fermiers et la coopérative Palmagri. "Mais nous pouvons faire pression" a souligné le président du département en indiquant qu'il vient d'écrire au ministre de l'Agriculture à ce sujet. L'ADELFA (Association de Défense contre les Fléaux atmosphériques),entièrement financée jusqu'ici par le département, se retrouve, elle-aussi, clouée au sol, ce qui pourrait laisser le vignoble exposé à la grêle....
- L'AIDE A L'AGRICULTURE EN QUESTION
Point d'interrogation aussi sur l'aide à l'agriculture. Le département pourrait conserver une partie de la compétence dans le cadre d'une convention avec la Région. Ce qui n'est pas fait. Ainsi en situation de crise agricole, Jean-Luc Gleyze n'a pas caché que le département n'a plus les moyens, ni le droit, d'intervenir. Précisément, on se trouve en face de la grippe aviaire, qui frappe ( par le vide sanitaire imposé) les producteurs fermiers et la coopérative Palmagri. "Mais nous pouvons faire pression" a souligné le président du département en indiquant qu'il vient d'écrire au ministre de l'Agriculture à ce sujet. L'ADELFA (Association de Défense contre les Fléaux atmosphériques),entièrement financée jusqu'ici par le département, se retrouve, elle-aussi, clouée au sol, ce qui pourrait laisser le vignoble exposé à la grêle....
"C'est le vide juridique qui pose problème" estime Jean-Luc Gleyze
Les transports départementaux Transgironde, devraient également tomber dans le... giron de la grande "Aquitaine", mais on ne sait trop comment. Il n'y a pas nécessairement l'équivalent dans les 11 autres départements. La loi prévoit également des délégations de compétences aux métropoles. Jean-Luc Gleyze a indiqué que les négociations avec Alain Juppé ont abouti à trois concessions: le tourisme, le fonds d'aide aux jeunes, et le fonds solidarité logement.
Le département va cependant conserver et améliorer son action dans le domaine de la solidarité humaine et territoriale. Modernisation du service public, création d'un pôle personnes en difficulté sont à l'ordre du jour. Il s'agit aussi d'assurer la gestion du RSA, dont l'addition continue de grimper (coût annuel 19 millions d'euros). L'agence de développement territorial sera quant à elle musclée. Côté ressources budgétaires, Jean-Luc Gleyez a assuré que "la fiscalité serait le dernier recours".
"2016, année de transition, mais aussi ambitieuse" a estimé Jean-Luc Gleyze. Néanmoins, devant l'immensité des bouleversements qu'impose la loi NOTRE, il a fait ce constat:"en fait c'est le vide juridique devant lequel on se trouve qui pose problème. Face à cela, le gouvernement devrait envisager, pour un an, des mesures transitoires".
Le département va cependant conserver et améliorer son action dans le domaine de la solidarité humaine et territoriale. Modernisation du service public, création d'un pôle personnes en difficulté sont à l'ordre du jour. Il s'agit aussi d'assurer la gestion du RSA, dont l'addition continue de grimper (coût annuel 19 millions d'euros). L'agence de développement territorial sera quant à elle musclée. Côté ressources budgétaires, Jean-Luc Gleyez a assuré que "la fiscalité serait le dernier recours".
"2016, année de transition, mais aussi ambitieuse" a estimé Jean-Luc Gleyze. Néanmoins, devant l'immensité des bouleversements qu'impose la loi NOTRE, il a fait ce constat:"en fait c'est le vide juridique devant lequel on se trouve qui pose problème. Face à cela, le gouvernement devrait envisager, pour un an, des mesures transitoires".