C'est un juste retour des choses. C'est en quelque sorte ce qu'ont souligné à la fois Alain Juppé et Benedict Donnely, président de l’association Hermione –La Fayette à l'occasion de la confirmation, à la mairie de Bordeaux, de la venue au Port de la Lune, de l'Hermione, la copie conforme de la frégate avec laquelle Gilbert du Motier, dit La Fayette, traversa l'Atlantique en 1780 pour apporter le soutien français aux "Insurgents" d'Amérique. Mais c'était là un second voyage. Trois ans auparavant il avait fait une première traversée à bord de La Victoire, un voilier parti du Passaje de San Juan, prés de Saint-Sébastien, en Espagne. Or ce premier bateau avait été acheté à Bordeaux, alors en pleine activité maritime, sous le nom de Clary avant d'être renommé La Victoire...
On sait que L'Hermione 2 est construite sous l'égide d'une association et d'une Fondation que préside l'écrivain et académicien Eric Orsenna. Ce dernier a souligné à Bordeaux aussi bien le côté grand chantier de l'opération -fin des travaux en août prochain- que le caractère symbolique d'une aventure ambitieuse entamée il y a 17 ans, et qui doit cette année connaître ses premiers aboutissements. Avant que la nouvelle Hermione entreprenne son voyage vers l'Amérique où elle sera accueillie en grande pompe.
Mais c'est à l'ancien port de Bordeaux qu'elle réserve sa première escale. Elle y sera amarrée Quai Richelieu entre le 9 et le 13 octobre. Sa visite-payante, l'opération est toujours en quête de fonds- sera ouverte au public. Le projet est en effet d'un coût de 25 millions d'euros, et il faut 3 millions pour se rendre aux Etats-Unis. Les acteurs de l'opération entendant aussi mettre à profit le savoir faire de Bordeaux, lequel a notamment été démontré à l'occasion du départ de la Solitaire du Figaro.
La reconstruction de ce bateau historique est une aubaine pour Rochefort et sa région puisque l'on doit fêter au printemps le 4 millionième visiteur. Les conventions sont telles que le navire devra, lorsqu'il sera totalement opérationnel, y demeurer 9 mois sur 12. Ce qui ne devrait pas l'empêcher de jouer un rôle d'ambassadeur au profit de la France, d'évoquer l'amitié franco-américaine, et de rappeler au monde la genèse des Etats-Unis d'Amérique.
On sait que L'Hermione 2 est construite sous l'égide d'une association et d'une Fondation que préside l'écrivain et académicien Eric Orsenna. Ce dernier a souligné à Bordeaux aussi bien le côté grand chantier de l'opération -fin des travaux en août prochain- que le caractère symbolique d'une aventure ambitieuse entamée il y a 17 ans, et qui doit cette année connaître ses premiers aboutissements. Avant que la nouvelle Hermione entreprenne son voyage vers l'Amérique où elle sera accueillie en grande pompe.
Mais c'est à l'ancien port de Bordeaux qu'elle réserve sa première escale. Elle y sera amarrée Quai Richelieu entre le 9 et le 13 octobre. Sa visite-payante, l'opération est toujours en quête de fonds- sera ouverte au public. Le projet est en effet d'un coût de 25 millions d'euros, et il faut 3 millions pour se rendre aux Etats-Unis. Les acteurs de l'opération entendant aussi mettre à profit le savoir faire de Bordeaux, lequel a notamment été démontré à l'occasion du départ de la Solitaire du Figaro.
La reconstruction de ce bateau historique est une aubaine pour Rochefort et sa région puisque l'on doit fêter au printemps le 4 millionième visiteur. Les conventions sont telles que le navire devra, lorsqu'il sera totalement opérationnel, y demeurer 9 mois sur 12. Ce qui ne devrait pas l'empêcher de jouer un rôle d'ambassadeur au profit de la France, d'évoquer l'amitié franco-américaine, et de rappeler au monde la genèse des Etats-Unis d'Amérique.